DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Kate traîne derrière elle une série de mauvaises décisions et erre dans Londres au son des grelots accrochés à ses bottes de lutin, seul emploi qu’elle ait réussi à décrocher dans une boutique de Noël. C’est pourquoi elle n’en croit pas ses yeux quand elle rencontre Tom qui semble voir en elle bien plus que ce qu’elle laisse paraître. Alors que la ville se pare de ses plus beaux atours pour les fêtes de fin d’année, rien ne semblait les prédisposer à nouer une relation. Mais parfois, il suffit de laisser opérer la magie de Noël, d’ouvrir son cœur et d’y croire…

AVIS : A l'injonction "Oh non, encore un film de Noël!!!", il convient de rétablir justice en stipulant d'entrée de jeu que oui, on est face à une comédie romantique, qui puisait en période de Noël, mais qu'on évite le fameux "Working girl qui part se ressourcer dans le ranch de ses parents et retombe sur son ami d'enfance quand elle va faire les courses pour Thanksgiving et qu'ils vont tomber amoureux...blablabla....".

Ici, c'est une autre histoire, celle d'une jeune immigrée (Emilia Clarke), qui veut percer dans le milieu de la comédie musicale, mais se retrouve entre temps à se déguiser en petit lutin sexy chez une femme gérant une boutique de Noël (Michelle Yeoh).

Cette jeune femme est un poil maladroite, égoïste, voire nombriliste. Pourtant, elle va croiser un soir un charmant jeune homme (Henry Golding), qui va la changer radicalement, en lui faisant partager son quotidien, de bénévole entre autre.

Bon, on voit un peu le tableau, ça sent évidemment la comédie romantique à plein nez, mais on sent aussi le petit piège. Certains décèleront vite le pot aux roses, une scène étant malheureusement un peu trop explicite.

Mais cela n'empêche, car le verdict tombant sous nos yeux, il sera difficile de les retenir au sec...Ben oui, le scénario, mine de rien, balance judicieusement le nécessaire de sentiments pour vous prendre à la gorge, et le tout, sous de nombreux airs et tubes de George Michael (d'où le titre du film, qui prend ici toute sa logique avec les paroles).

Loin des comédies niaises, Emilia Clarke donne du sien pour offrir un petit moment de tendresse, avec quelques scènes comiques (surtout avec la famille d'Emilia, dont une Emma Thompson, signant aussi le scénario, qui semble s'amuser), mais surtout un récit poignant vers la fin.

14/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.