DarkWolf Site Admin
Inscrit le: 20 Mar 2005 Messages: 3814 Localisation: Geekland
|
Posté le: Lun Aoû 26, 2019 12:23 pm Sujet du message: ALITA : BATTLE ANGEL |
|
|
SYNOPSIS : Lorsqu’Alita se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, dans un futur qu’elle ne reconnaît pas, elle est accueillie par Ido, un médecin qui comprend que derrière ce corps de cyborg abandonné, se cache une jeune femme au passé extraordinaire. Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé - elle a des capacités de combat uniques, que ceux qui détiennent le pouvoir veulent absolument maîtriser. Si elle réussit à leur échapper, elle pourrait sauver ses amis, sa famille, et le monde qu’elle a appris à aimer.
AVIS : Roberto Rodriguez s'attaque à du lourd avec cette adaptation du manga culte "Gunnm", chapeauté par James Cameron.
Le résultat est on n'en doute pas un instant une prouesse visuelle, où Rodriguez arrive à donner vie à Zalem, cette fameuse cité. Outre le débat stérile sur le regard de l’héroïne (incarnée par Rosa Salazar), c'est bluffant, avec un niveau d'imagerie en synthèse d'un très haut niveau.
Celles et ceux qui connaissent le manga ne seront pas dépaysés : l'adaptation est assez fidèle, et les personnages principaux sont dans l'ensemble cohérents avec leur version papier, ou de la version animée. Une mention pour Christopher Waltz dans le rôle de Ido, confortant son statut d'acteur majeur.
Après, il n'est pas évident de synthétiser l'ensemble du manga en un seul film, et heureusement, Rodriguez suit la logique des OAV sorties en 1993, et se permet d'aller un petit peu plus loin, en adaptant le segment dédié au Motorball. Il en garde sous le coude pour bien évidemment donner une suite qui viendra conclure l'adaptation du manga dans son ensemble.
"Alita" est donc une adaptation plutôt fidèle, on pouvait craindre que Rodriguez ne s'éparpille (il est connu pour jouer à la console durant les tournages, pas bien) mais finalement il s'en sort honorablement.
Ce qu'il manque juste au film, c'est peut-être sa violence, car ici tout est édulcoré par rapport aux références de base (qui bien évidemment, à l'époque, étaient pointées du doigt par les détracteurs de l'animation japonaise et des manga).
A l'heure actuelle, où le gore est sublimé pour donner une vraie puissance au film (il suffit de voir ce que cela donne dans "Upgrade"), il faut croire que les sirènes hollywoodiennes ont forcé la production à se modérer pour un spectacle plus grand public, et éviter ainsi le fatidique R-Rated (ce qui est compréhensible pour que le film puisse faire le maximum d'entrées et être ainsi rentable).
On rêve alors de voir une version PG-18, un Director's Cut où la rage d'Alita éclatera sur nos écrans.
16/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
|
|