DarkWolf Site Admin
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Posté le: Lun Mai 27, 2019 11:37 am Sujet du message: FAHRENHEIT 451 [2018] |
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SYNOPSIS : Dans un monde dystopique, la lecture est prohibée et les livres brûlés par les pompiers. Guy Montag est justement de ceux-là, et exécute ses missions sans aucun état d’âme. Mais un jour, il tombe sur un ouvrage, et décide inexplicablement de le garder et le cacher. Guy devient alors un hors la loi.
AVIS : Cette nouvelle version de l’œuvre de Ray Bradburry (après celle de François Truffaut en 1966) actualise l’œuvre pour la rendre plus adaptée à notre degré de technologie, et fait donc la part belle à un monde où les caméras sont omniprésentes (y compris dans la salle de bain), les immeubles diffusent des publicités comme dans "Blade Runner"), etc.
On retrouve Montag (incarné par l'étoile montante Michael B. Jordan), un pompier chargé de supprimer toute forme d'écriture, qui brûle donc tout livre, roman, magazine dont le contenu pourrait corrompre l'intégrité de la population.
On s'en doute, l'homme va se retrouver confronté à de multiples questions existentielles, dont certaines sont liées à son passé, qu'il semble avoir refoulé.
Plusieurs rencontres (dont celle avec Sofia Boutella) vont lui ouvrir les yeux, et notre homme va alors passer de l'autre côté, ce qui va bien évidemment échauffer son mentor (Michael Shannon).
Ce qu'on peut retenir de cette version, c'est qu'elle s'éloigne de l’œuvre originale. Ne comptez pas donc voir la fameuse créature du roman qui traquait notre héros.
On est plus sur une œuvre d'anticipation, avec des technologies et un cadre pouvant se produire d'ici quelques années avec l'apogée de mouvements extrémistes, qu'ils soient politiques ou religieux.
Mais même sous cet angle, le film ne réussit pas à nous plonger dans un état de dépression ou de hargne, ce qui pourtant devait être le cas vu le contexte. On note quelques scènes poignantes (comme celle de la femme avec une ceinture de livres s'immolant à l'image d'un terroriste kamikaze avec une ceinture explosive), mais à part cela...
En fait, le film prend une orientation proche d'"Equilibrium", avec qui il partage de nombreuses similitudes (le film de Kurt Wimmer s'inspirant allègrement de Bradbury) : même cheminement, même caste luttant contre des "terroristes" n'ayant pas renoncé à l'art, romance avec une des leurs, rébellion, et tout ce qui suit. On retrouve même cette drogue de synthèse pour contrôler la population (le Prozium est ici remplacé par des gouttes pour les yeux).
Et une fois qu'on a fait la corrélation entre ces deux œuvres, difficile pour "Fahrenheit 451" cuvée 2018 de remporter la manche.
07/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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