DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Après avoir évité de justesse un crash aérien à 2h22, Dylan, un contrôleur aérien à la vie jusqu’alors bien réglée, voit son quotidien perturbé par une série de coïncidences étranges qui le conduisent inéluctablement au hall de la gare de Grand Central, à 2h22. Dylan est persuadé que son destin et celui de Sarah – une jeune femme dont il vient de tomber amoureux – sont liés, et que ces événements répétés sont en fait des signes prémonitoires. A eux de percer le mystère du temps.

AVIS : Et si nous avions tous une destinée? "2:22" parle donc d'un contrôleur aérien (Michiel Huisman, vu dans la saison 4 de "GoT"), qui se rend compte que sa vie est calquée sur le même modèle, chaque jour, à des heures précises, suite à un accident qui lui a permis de sauver la vie à une passagère (Teresa Palmer).

Ces deux personnes vont se rencontrer, et se rendre compte que quelque chose les lie...Mais quoi? Ils vont devoir enquêter pour cela, recherches dans leurs plus profonds souvenirs, et se rendre compte que tout ce qui leur arrive les dépasse, et de loin.

Attention léger spoiler, car on parle ici d'un phénomène cher à Paco Rabanne. L'occasion pour le film de mêler romance, avec ces deux personnages attirés l'un par l'autre sans qu'ils n'arrivent à l'expliquer, et aussi un peu de S.F., avec ces événements se produisant de manière répétitive, s'inspirant des boucles temporelles.

Le film est donc un peu plus original qu'il n'y parait, et s'avère être de la même trempe qu'un "Passé Virtuel", où les genres se mêlent agréablement pour donner plus de consistance à un sujet qui aurait pu être rébarbatif si maintenu sur un seul axe.

D'un point de vue technique, c'est du solide, avec des acteurs consciencieux, pas les plus connus, et c'est sans doute mieux ainsi (l'occasion de (re)découvrir de nouvelles têtes); idem pour la réalisation, Paul Currie met un point d'honneur à rendre son intrigue limpide et à ne pas trop nous bousculer avec des références scientifiques, religieuses ou autres.

On suit donc avec un certain intérêt cette histoire où la romance et l'étrange se mêlent agréablement.

13.5/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.