DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Spider-Man : New Generation suit les aventures de Miles Morales, un adolescent afro-américain et portoricain qui vit à Brooklyn et s’efforce de s’intégrer dans son nouveau collège à Manhattan. Mais la vie de Miles se complique quand il se fait mordre par une araignée radioactive et se découvre des super-pouvoirs : il est désormais capable d’empoisonner ses adversaires, de se camoufler, de coller littéralement aux murs et aux plafonds ; son ouïe est démultipliée... Dans le même temps, le plus redoutable cerveau criminel de la ville, le Caïd, a mis au point un accélérateur de particules nucléaires capable d’ouvrir un portail sur d’autres univers. Son invention va provoquer l’arrivée de plusieurs autres versions de Spider-Man dans le monde de Miles, dont un Peter Parker plus âgé, Spider-Gwen, Spider-Man Noir, Spider-Cochon et Peni Parker, venue d’un dessin animé japonais.

AVIS : L'homme araignée ne chôme pas! Après plusieurs films, des reboot, des remakes (on est quand même au troisième interprète en quelques années), des apparitions dans les Avengers, le voici qui débarque dans un projet de film d'animation.

Et c'est tant mieux! Car ce format lui va à ravir, et donne au personnage une autre dimension (dans plusieurs sens).

L'animation employée, une technique très particulière, donne vraiment un aspect comics à l'ensemble. Le motion blur, permettant de fluidifier une animation dans un film employant des CGI, donne un aspect très réaliste (comme dans la vrai vie, si vous bougez vite votre bras, vous le voyez flou).

Le parti pris ici est de ne pas employer cette technique, ce qui donne à l'ensemble un côté saccadé, qui finalement rend bien. Si au départ on a l'impression qu'il manque quelques images pour que l'ensemble soit plus fluide, cela donne au contraire l'impression que nous avons des cases qui prennent vie sous nos yeux, et les onomatopées sont là pour nous rappeler que c'est une bande dessinée avant tout.

Mais ce n'est pas tout. Durant de nombreuses années, des scénaristes se sont amusés à donner à Spiderman un autre nom, un autre visage. C'est aussi valable pour d'autres super héros, comme Captain America ou Iron Man.

Ici, on a droit à une intrigue où des dimensions parallèles se croisent et nous permettent de découvrir d'autres versions de Spider Man. C'est alors que rentre en jeu une version N&B, une version manga, un Peter Parker bouffi, Spider Gwen, et Spider Cochon, les Simpsons avaient vraiment anticipé sur ce coup.

Donc hormis la fameuse révélation d'un quidam en super héros, on découvre d'autres versions, dont certaines vraiment intéressantes (avec la complexité des mondes parallèles).

Le tout est parsemé d'une bonne dose d'humour (on l'imagine, avec ces personnages hauts en couleur), et quelques plans vertigineux, d'une beauté inouïe (ce saut dans le vide inversé, wahou!!!).

Mais la cerise sur le gâteau, c'est cette bande-son ultra rythmée, avec de grosses pointures du hip hop actuel, de quoi sublimer les passages nerveux (combats et autres moments forts), aux passages plus posés, où le son mélodieux vient se greffer à un passage hypnotique.

De là à dire que ce film est le meilleur Spiderman, ce serait peu être un peu prétentieux, mais il s'agit assurément d'une belle réussite, qui pourrait donner un second souffle à nos super-héros en manque d'inspiration après de monumentales batailles épiques.

15.5/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.