DarkWolf Site Admin
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Posté le: Lun Avr 08, 2019 12:25 pm Sujet du message: JACKALS |
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SYNOPSIS : Jimmy Levine est spécialisé dans l'aide aux victimes de sectes, n’hésitant pas à recourir à la violence si nécessaire pour les en sortir. Il est engagé par une famille dont le fils est sous l’emprise d’un culte satanique. Levine parvient à le kidnapper pour le ramener aux siens. Les membres du culte ne vont pas en rester là : ils encerclent la maison familiale, décidés à récupérer leur bien. La nuit va être longue.
AVIS : "Jackals", réalisaé par Kevin Greutert (quelques Saw à son actif), prend une recette connue : celle d'un groupe d'individus confinés dans un environnement clos, tandis qu'une menace les encercle et tente de s'infiltrer.
Plus précisément, une famille tente de faire revenir à la raison le fiston, conditionné par un infâme gourou d'une secte sataniste. Après l'avoir kidnappé, et avec l'aide d'un ancien commando marine (Stephen Dorff), ils tentent de le faire revenir à la raison, tandis que sa nouvelle famille encercle la demeure familiale estivale, bien évidemment paumée en pleine forêt.
Commence alors un jeu de manipulation, de stress, où on se demande comment ils vont pouvoir s'en sortir, face à une armée "muette", tous les belligérants portant des masques d'animaux, sans parler une seule fois. Difficile donc d'en savoir plus sur eux, à part cette introduction qui copie ouvertement celle de "Halloween" de Carpenter.
A leur silence macabre vient se greffer une sanglante envie de torturer les pauvres quidams qu'ils arriveront à capturer.
Autant le dire tout de suite, le film joue avec nos nerfs, et on a qu'une seule envie, c'est que cette secte de tarés en prenne pour son grade.
Sans trop spoiler, le film réserve quelques surprises, et joue avec les clichés. C'est plutôt pas mal, mais encore cela doit être crédible.
Car s'il joue avec le sort de certains personnages censés mieux s'en tirer avec leur expérience (comme on dit, les plus faibles partent les premiers), il n'évite pas d'autres clichés, comme la mère séparée mais toujours avec un verre d'alcool à la main (Une Kara Deborah Unger qui a pris un grand coup de vieux), le frère en manque total d'empathie dans con costume de petit bourgeois, etc...
C'est le stress et l'envie de voir une catharsis qui nous motive réellement. Si le film dispose d'un esthétisme convaincant, avec de beaux jeux de lumières et une ambiance feutrée, il glisse de temps en temps avec certaines scènes absurdes, liées à l'obstination d'une famille prête à se sacrifier pour sauver quelqu'un qui n'en a plus rien à faire.
Et le summum arrive lors d'une scène où tout le monde se serait mis d'accord pour limiter la casse, mais ici risque la "double peine".
C'est un peu dommage, car si le film avait pris le parti pris de la cohérence, de la vengeance sans demi-mesure, il aurait pu devenir une sacrée claque, dans la lignée de "You're next".
De plus l'idée de la secte sataniste sous exploitée, comme le personnage de Stephen Dorff, sans compter cette fin...Arf!!! Y'avait tant à faire.
Un film frustrant, car il souffle aussi bien le chaud avec une réalisation efficace, que le froid avec l'absurde de la situation.
10/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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