DarkWolf Site Admin
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Posté le: Lun Mar 25, 2019 12:49 pm Sujet du message: BUMBLEBEE |
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SYNOPSIS : 1987. Alors qu'il est en fuite, l'Autobot Bumblebee trouve refuge dans la décharge d'une petite ville balnéaire de Californie. Il est découvert, brisé et couvert de blessures de guerre, par Charlie, une ado qui approche de ses 18 ans et cherche sa place dans le monde. Et quand elle le met en marche, elle se rend vite compte qu'il ne s'agit pas d'une voiture jaune ordinaire.
AVIS : Avec ce volet, spécialement dédié à Bumblebee la petite coccinelle, les producteurs ont voulu nous offrir un peu de répit dans l'univers de ces robots se mettant sur la tronche sur notre bonne vieille Terre.
Ils décident donc de chambouler leur mécanique de production pour nous proposer autre chose, une sorte de film plus intime, plus familial, et surtout jouer avec notre fibre nostalgique, vu qu'en ce moment ça fonctionne vraiment.
Nous voilà donc projetés dans les années 80, où du moins dans leurs dernières années, en 1987.
L'occasion de retrouver les titres du moment, les looks qui peuvent nous sembler ringards, et découvrir un robot débarqué sur Terre, seul (ou du moins sans ses camarades de combat), tombant nez à nez avec une humaine qui avait bien besoin de ce genre d'amis.
Qu'on se le dise, ce "Bumblebee" renoue avec de grands classiques comme "Johnny 5", "Le géant de fer" et consorts...
On est face à un film où deux inconnus, totalement opposés (là c'est vraiment le cas) vont s'entraider. Une complexe sur sa vie depuis la disparition de son père, a du mal à gérer sa mère et son nouveau compagnon, devient la souffre-douleur de ses camarades de classe, ne se rend pas compte que son voisin a le béguin pour elle, etc.
De l'autre, un Autobot tout droit débarqué de Cybertron, poursuivi par deux Decepticons, privé de parole et un tantinet maladroit, et terriblement touchant.
Ces deux là ne pouvaient que se rencontrer, et s'allier pour évoluer.
Bien évidemment, les combats seront de la partie, mais fort heureusement , ils n'empiètent pas sur la cohérence du récit, ni sur la lisibilité. On voit que le film est grand public, avec une ambiance bonne enfant, et même les quelques morts à l'écran sont édulcorées et évitent les gerbes de sang.
Finalement, ce spin-off de Transformers est peut-être le meilleur volet : moins boulimique que ses aînés, il dose agréablement le drame, l'humour et la bienveillance, avec ce qu'il faut d'action.
Le seul regret est de trop se calquer sur les plus grands classiques cités précédemment. Mais soyons indulgents, chaque génération a besoin de quelques films qui permettent par la suite de puiser dans leurs références et découvrir de petits bijoux.
14/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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