DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Un groupe d'ados punks échappe à la police en se cachant dans les bois. Ils sont alors confrontés à un garde forestier armé d'une hache bien décidé à préserver la sérénité de sa forêt.

AVIS : On a eu droit à "Maniac Cop", à "Doctor Rictus" et bien d 'autres encore.

Voici donc un énième film sur un homme en uniforme, censé rassuré ou rassurant, mais qui bien évidemment ici va être le principal antagoniste.

On parle ici d'un personnage qui aime faire respecter la loi, le moindre article, avec une sanction bien évidemment très musclée, voire disproportionnée (ce qui est évidemment plus marrant quand on fait un film d'horreur).

Alors forcément, quand de jeunes punks décident de se mettre au frais après avoir fait une grosse boulette, ils vont sur le territoire de ce cher ranger. Et nos gringalets n'étant pas du genre à respecter leurs prochains ni l'environnement (et encore moins l'ordre et ses représentants), notre gaillard va alors se mettre en rogne et les traquer un par un.

Si "The Ranger" peut sembler au départ assez amateur (d'un point de vue global, il n'a pas vraiment de réelles qualités esthétiques), il arrive à compenser durant sa seconde partie par des mises à mort assez glauques.

Il faudra quand même se farcir cette première partie, pas franchement réussie, avant que le film ne démarre réellement, et nous offre quelques petites scènes bien saignantes.

Mais là encore, pas de quoi sauter au plafond : on a déjà vu pire, et l'ensemble, sans trop faire amateur, tente de nous donner un petit côté nostalgique, volontaire ou pas.

Si "The Ranger" se laisse regarder, il aurait pu être d'un autre niveau avec quelques petites idées bien placées, des meurtres un peu mieux élaborés, et surtout cette histoire de passé avec flashbacks qui n'apporte rien au schmilblick.

C'est dommage, on aurait pu se retrouver avec un concurrent à "Détour Mortel", avec une autre dimension liée au méchant, et une vraie chasse à l'homme bien glauque en forêt. C'est pas encore pour cette fois.

Reste ce dernier plan, superbe, qui méritait bien plus.

09/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.