DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mar Fév 26, 2019 12:49 pm Sujet du message: COLD SKIN |
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SYNOPSIS : Dans les années vingt, un officier météorologique de l'armée est envoyé sur une île en Antarctique pour étudier les climats. Celui-ci y fait la rencontre d'un vieux gardien de phare russe. Lors de la première nuit, l'officier se fait attaquer par d'étranges créatures...
AVIS : Xavier Gens, notre petit frenchie qui n'arrête pas de tourner des productions à l'américaine, opte ici pour un récit très spécial, où on retrouve quelques touche de H.P. Lovecraft dans un contexte historique où l'homme est en pleine crise (première guerre mondiale), où un jeune météorologue se voit débarqué sur une petite île où vit un vieil ermite, mais pas que...
Nos deux hommes, un tout frais et candide, et l'autre plus expérimenté, mais aussi proche de la folie, vont donc cohabiter pour le meilleur et pour le pire, face à une faune étrange, des sortes d'hommes poisson qui chaque soir vont tenter de prendre d'assaut le phare qui les héberge.
Sans être totalement un film d'horreur, le film de Gens est plus une fable à la lorgnée de ce que sait faire Gillermo Del Toro avec son bestiaire maîtrisé (du "Labyrinthe de Pan" à "La forme de l'eau"), une créature femelle venant se greffer au duo présent et créant du coup un triangle amoureux.
Cela va bien évidemment générer des situations cocasses, où un humain fornique avec une autre espèce que la sienne, on est pas loin de la zoophilie, même si l'enveloppe est de forme humanoïde.
L'intrigue se relate donc durant de nombreux mois, où on voit évoluer les relations de ce triangle, jusqu'au point de non retour.
En cela, la fin est légèrement décevante. On pouvait s'attendre à quelque chose de plus complexe, de plus travaillé, de plus structuré.
Elle est en fait à l'image du film, un récit assez quelconque dont on peut avoir du mal à s'intéresser.
C'est donc une petite déception, Gens avait coutume de mieux travailler certaines de ces productions, et le fait d'avoir Ray Stevenson au casting donnait l'eau à la bouche.
Ici, ça sent plutôt la fuite.
07/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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