DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Après la mort de son épouse lors d'une violente agression qui l'a laissé paralysé, Grey Trace est approché par un inventeur milliardaire qui propose de lui administrer un remède expérimental qui va "upgrader" son corps et ses facultés. Désormais doté d'un implant fonctionnant à l'intelligence artificielle, Grey voit ses capacités physiques décuplées et se lance dans une mission vengeresse, afin de faire payer ceux qui ont tué sa femme.

AVIS : Film très rafraîchissant, voire étonnant.

Pas étonnant dans le sens où on découvre quelque chose d'inconnu, mais sur le traitement apporté.

"Upgrade" parle délibérément de transhumanisme, où comment l'Homme, via la technologie, peut améliorer ses compétences motrices et intellectuelles.

Un sujet fascinant, avec des œuvres cultes comme "Robocop", les "Deus Ex", "Ghost In The Shell"...

Pour "Upgrade", l'intrigue tourne très vite vers un film délibérément fun, où une IA implantée sur le corps d'un paraplégique va l'aider à se venger de ceux qui ont tué sa femme.

Le fun est acquis via un procédé très simple : notre quidam parle à l'IA via une voix intérieure, ce qui bien évidemment provoque un petit côté comique.

De même, STEM (la fameuse IA) permet au corps de Grey de dépasser ses facultés, déjà de part son handicap, mais d'aller au delà du concevable (si vous arrivez à vous lever comme il le fait, mon plus grand respect). De véritables chorégraphies de combat qui nous renvoient à la bonne époque de "Matrix", le côté bestial en plus.

Car oui, ici les coups font mal, et ça finit généralement dans une mare de sang et de tripes.

Mais tandis que les plus fines bouches trouveront au film un simple prétexte pour donner dans le grand guignol, le film s'avère bien plus fin et étonnant, et nous assène une fin qu'on avait pas vu venir du tout.

Loin d'être opportuniste (le coup du "allez, vous avez rien vu venir hein"), cette fin se pose comme une réelle conscience sur ce que le transhumanisme peut nous apporter comme bénéfices, mais aussi comme craintes. Une fin si glaciale qu'elle mérite de figurer dans celles qui valent à elles seules la vision complète du film pour les plus réfractaires.

Avec son casting de vraies gueules pas trop connues (Harrison Gilbertson et ses faux airs de Leonardo Di Caprio, Logan Marshall-Green et ses faux airs de Tom Hardy), cette "Upgrade" mérite largement le détour.

18/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.