DarkWolf Site Admin
Inscrit le: 20 Mar 2005 Messages: 3829 Localisation: Geekland
|
Posté le: Jeu Déc 13, 2018 1:02 pm Sujet du message: THE NIGHT COMES FOR US |
|
|
SYNOPSIS : Après avoir épargné la vie d’une jeune femme lors d’un massacre, un assassin d’élite de la Triade se retrouve la cible de gangsters meurtriers.
AVIS : Attention, film violent!!! Si cette recommandation est d'usage, c'est du fait que le film va très loin lors de ses affrontements, qui constituent grosso-modo 80% du film.
Et 4/5eme de combats saignants sur deux heures, ça fait long, et ça laisse donc peu de place à un scénario nourri, si ce n'est un homme s'échappant de la triade pour sauver une fille, et mener en quelque sorte sa rédemption.
Entre son boss qui veut sa peau, ses amis qu'il va devoir affronter, les autres ténors de la savate (le gaillard en question fait partie de l'élite, qu'on surnomme les 6 mers), et la police corrompue, ça fait une ribambelle de malfrats qui vont passer en mode sushis, sous nos yeux abasourdis par tant de violence...et de gore.
C'est simple, "The Night Comes For us", c'est comme un immense Beat Them All, genre Double Dragon ou Final Fight, où un homme va combattre une armée par vagues successives, le tout dans un contexte très saignant, où les coups de lames découpent, tranchent, arrachent la moindre partie de l'anatomie humaine. On compte aussi des crânes défoncés, des gorges tranchées, des doigts arrachés, et même le summum, des testicules arrachées au crochet (YUM YUM).
La question est : était-ce nécessaire? N'y t’il pas un déséquilibre entre cette profusion gore et les but recherché? Si c'est celui de battre des records de cadavres empilés, OK, c'est quasi gagné.
Si par contre c'est fait pour servir d'exutoire (ce que faisait admirablement bien "John Rambo", là c'est loupé : on a pas ou peu de temps pour s'intéresser aux personnages, les aimer ou les haïr, pour craindre leur destinée ou jubiler de leur sentence. On suit sans broncher des gars qui se balancent sur la tronche parfois dans un chaos total (difficile finalement de savoir qui trahit qui à un moment), ou encore dans l'exagération (difficile de croire que certaines personnes arrivent à survivre à un lynchage à l'AK47, où le 5.56 fait des blessures de guerre irréversibles).
Dommage, on se réjouissait de retrouver Iko Uwais après la saga "The Raid" (qui lui savait réguler sa violence).
Gageons que "22 miles" soit plus tempéré. Ici, on peut apprécier le film juste pour le fun et le visionnages de scènes surréalistes, mais comme œuvre poignante (ce que le film tente de faire avec cette sorte de rédemption liée à la jeune fille), c'est loin de faire l'affaire.
11/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
|
|