DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Le jour où une étrange brume mortelle submerge Paris, des survivants trouvent refuge dans les derniers étages des immeubles et sur les toits de la capitale. Sans informations, sans électricité, sans eau ni nourriture, une petite famille tente de survivre à cette catastrophe... Mais les heures passent et un constat s'impose : les secours ne viendront pas et il faudra, pour espérer s’en sortir, tenter sa chance dans la brume...

AVIS : Contrairement à nos compatriotes américains, les films de genre français ne sont pas légion. On attend fébrilement la sortie du premier venu en se posant toujours la même question : "Est-ce que les français vont au moins sortir un film potable plus régulièrement?).

"Dans la brume" dispose quand même de solides atouts : son casting (Romain Duris et Olga Kurylenko), son çintrigue surfant sur le classique de Stephen King : "The Mist", et des effets spéciaux plutôt corrects.

le réalisateur Daniel Roby n'est pas forcément connu pour ses précédentes réalisations, mais ce film lui permettra sans doute s'épanouir dans d'autres réalisations, car le jeune homme arrive à garder un certain suspens, un certain rythme, et arrive à faire cohabiter drame et science-fiction.

Car ces deux éléments sont ici intimement liés. On se pose de nombreuses questions quant à cette brume tuant quasiment toute forme de vie sur son passage, et restant en suspens tout du long. Elle permet alors un climat dramatique avec cette famille composée de Duris et Kurylenko, et de leur fille (Fantine Harduin) sous chambre stérile.

Cette dernière, malgré un jeu plus ou moins bancal, est l'épicentre du film. C'est autour d'elle que gravite la tension, car son installation pour l'isoler du monde extérieur est conditionné à son alimentation en électricité, une ressource désormais disparue suite à l'apparition de la brume. Le challenge pour les deux parents est alors de faire en sorte que le système fonctionne malgré ce point majeur, via des batteries ou une combinaison pouvant la faire sortir le temps de s'orienter vers une zone non sinistrée.

De là, beaucoup de rebondissements, de survivants qui ne sont pas tous sympathiques, des déceptions quant à certains choix adoptés, mais aussi des moments tendres, comme ce couple de petits vieux (Michel Robin et Anna Gaylor) qui hébergent notre petite famille.

Plusieurs fois, le film parvient à titiller notre émotion, tout étant fait pour qu'on s'attache à certains personnages et qu'on s'attache à leur destin.

Si le film est loin d'être parfait (le jeu d'acteur en premier), l'idée et certaines scènes sont plutôt bien conçues pour qu'on ait pas envie de jeter l'éponge avant d'en voir la fin.

14/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.