DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Nouveau Mexique. Se rendant à une « Keg Party » où la bière coule à flots, deux coureurs de motocross vont faire une rencontre inattendue en tombant par hasard sur un ancien site militaire. Des expérimentations secrètes visant à croiser leur l’ADN avec des débris d’une métérorite trouvée en 1951 ont été menées sur des fourmis et araignées… Et qui ont donné naissance à des fourmis géantes mutantes !

AVIS : Il ne suffit pas de donner un petit air rétro à son film pour en faire une œuvre culte, et cela se voit une fois encore avec ce "It Came From The Desert".

A la base, ce titre était un vieux jeu, et forcément, l'adapter sur grand écran permettait de s'attirer une foule de rétro-gamers, en plus d'exploiter un nom connu.

Dès le début, on recèle ce petit côté rétro, avec la musique bien évidemment, et ce fameux film dans le film, référence à de nombreuses séries B ou Z des années 80.

Et puis le film s'oriente vers une fameuse fête comme les américains savent les faire, avec des filles en petite tenue, de la bière...

C'est durant cet événement que deux amis vont découvrir une base secrète, ou des fourmis mutantes ont été élevées, et ont réussi à s'enfuir.

Inutile de faire un dessin, cela va vite tourner en carnage, et nos deux amis vont s'équiper afin de livrer bataille contre la flopée d'insectes.

Si le duo d'amis est plutôt touchant, que l'actrice Vanessa Grasse (vue dans "Leatherface") est plus que charmante, il manque un gros truc au film.

"It came from the desert" tente de se rapprocher d'un "Arac Attack", une excellente série B, en repompant quelques idées. On retrouve ces insectes légèrement moqueurs, comme des Gremlins, quitte à leur affubler d'un petit rire sarcastique.
Le film s'articule donc entre comédie potache et horreur, mais la comédie n'est pas vraiment drôle (hormis les gloussements des fourmis, mais vite redondants), et l'horreur n'est pas au rendez-vous, le film pouvant s'offrir une délicate couche gore, mais semble de ce côté totalement censuré, ou timide. Vous ne verrez quasiment aucun artifice gore, seulement quelques tâches de sang disséminées sur les murs.

Difficile alors de faire pencher la balance du bon côté, les qualités sus-citées étant trop légères pour balancer le film dans le côté positif. Autant se faire une partie du jeu éponyme.

06/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.