DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : L’insolent mercenaire de Marvel remet le masque !
Plus grand, plus-mieux, et occasionnellement les fesses à l’air, il devra affronter un Super-Soldat dressé pour tuer, repenser l’amitié, la famille, et ce que signifie l’héroïsme – tout en bottant cinquante nuances de culs, car comme chacun sait, pour faire le Bien, il faut parfois se salir les doigts.

AVIS : Le premier"Deadpool" était un vrai coup de pied au luc chez Marvel, permettant de sortir du carcan quelque peu manichéen du studio.

Sa suite devait être aussi bien, sinon meilleure. Et bien sans trop vouloir se mouiller, c'est chose faite. Le réalisateur David Leitch ("Atomic Blonde", "John Wick 2") remet en place le principe du personnage totalement décalé, adepte des vannes graveleuses, du découpage d'ennemis en rondelles dans des scènes d'action rondement menées.

Les éléments du premier sont donc conservés, ce qui bien évidemment enlève toute forme de surprise. Par contre, les nouveaux personnages, comme Cable (Josh Brolin) et Domino (Zazie Beetz) sont brillamment mis en valeur.

Inutile de revenir sur la prestation de Ryan Reynolds qui vit son rôle à fond, nous fait délirer avec son attachement à Logan et nous touche aussi avec son histoire d'amour.

L'histoire s'articule cette fois autour d'un jeune mutant dont les pouvoirs vont dans le futur mettre à mal l'humanité. C'est là que le personnage de Cable intervient, un cyborg venu du futur (tiens tiens). Effectivement, le film emprunte bon nombre d'éléments aux classiques de James Cameron, mais s'empare aussi d'une flopée de références à la culture geek actuelle (ou comment chambrer ses petits camarades des Avengers ou des studios DC Comics).

Etonnament, le film est plus discret côté gore. S'il propose quelques passages clairement déconseillés au plus jeune, on se surprend à constater comme une légère censure dans l'introduction, contrairement à celle du premier qui mettait tout de suite dans le jus. On retrouve quand même quelques beaux déballages de barbaque vers la fin, mais ceci reste tout de même timide en vue du personnage et de ses compétences.

Cela ne sera certainement pas un critère décisif, car le film n'a pas vocation d'être un faire-valoir au grand guignol, mais un divertissement subversif, sorte de petit plaisir coupable que même les plus coincés du luc apprécieront.

Quand à nous, on attend de pied ferme le troisième volet.

15.5/20
_________________
Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.