DarkWolf Site Admin
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Posté le: Lun Aoû 20, 2018 11:08 am Sujet du message: READY PLAYER ONE |
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SYNOPSIS : 2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…
AVIS : Il y avait de quoi rester sceptique en voyant débouler l'annonce du prochain film de Spielberg, véritable sucette colorée débordant de pop culture. Entre impatience de voir le maître adapter l’œuvre de Ernest Cline, ou celle de surfer sur l'opportunisme, la pop culture et la rétrostalgie ayant le vent en poupe actuellement ("Kung Fury", "Turbo Kid", "Stranger Things"...)
Soyons clairs : Spielberg n'a fait que retranscrire un rêve d'enfant sur grand écran, et a bien compris la culture geek afin de nous émouvoir.
Car au delà du fait de crier toutes les 5 mn en constatant les innombrables références (arrêtez de compter, elles sont légion), il propose bien plus qu'un simple listing de toutes les icônes de notre enfance, adolescence, voire certaines actuelles (les jeux rétro côtoient des personnages d'Overwatch).
C'est aussi une œuvre hommage. On pourrait passer des heures à tergiverser sur l'insertion de "The Shining" de Kubrick, avec les mêmes discours qu'on peut avoir dans la cour d'école ou encore au boulot, ce fameux duel entre la vision de Kubrick et celle de King...
Indéniablement, le film nous parle, et cette quête d'un trésor et de cette multinationale ne sont que quelques prétextes pour Spielberg de se faire plaisir, et de nous livrer des thèmes qui lui sont chers.
On retrouve donc l'esprit Amblin, avec une certaine maturité dans certains cas, et on reste scotché par le nombre hallucinant de références à l'écran (ou comment une De Lorean vient à doubler la moto de Kaneda dans "Akira", après avoir croisé une Batmobile style 60's).
Bien évidemment, on en oublierai presque de parler des acteurs principaux, à savoir Tye Sheridan et Olivia Cooke. Encore peu connus (un des noms les plus parlants au casting reste celui de Simon Pegg), reste fort à parier que ces derniers vont se voir offrir plus de propositions pour des films importants, comme c'est le cas pour Hannah John-Kamen.
"Ready Player One" n'est donc pas un signe d'opportunisme, mais bel et bien un hommage et une petite sucrerie. Ce même plaisir qu'on avait avec plus ou moins de retenue quand "Sucker Punch" était sorti. Ce film dispose en plus d'un nombre incalculable de re-visionnages pour trouver toutes les figures emblématiques disséminées durant tout le film.
17/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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