DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : En l'an 2026, deux ans après avoir été libérés de S.A.O, Kazuto et ses amis survivants profitent enfin de jours paisibles. Récemment, la réalité augmentée est devenue possible grâce à l'Augma, et avec cette mode vient son lot de modifications du quotidien. Un nouveau jeu émerge "Ordinal Scale" qui devient rapidement si populaire que la réalité virtuelle s'en trouve délaissée. Kazuto, de nature peu athlétique, ne semble pas motivé par la réalité augmentée, mais c'est alors que d'anciens boss de S.A.O font leur apparition... Et d'autres fantômes du passé menacent de ressurgir...

AVIS : Suite à la série ayant eu un certain succès, un film "Sword Art Online" vit le jour.

Prenant part quelques années après la série, les survivants voient un nouveau jeu débouler, mais dont l'impact n'est pas sans rappeler celui du précédent jeu, ou certains joueurs ont trouvé la mort durant la partie.

Il semblait difficile, voire inconcevable de voir ce film sans avoir vu la série. Fort heureusement, l'intrigue est bien conçue, certes complexe, mais prend le temps de résumer ce qui s'est produit précédemment dans S.A.O.

On n'est donc pas trop déboussolés, à condition de bien faire attention. La nouvelle intrigue se calque sur ce qui s'est passé à priori dans la série, et va aussi dans la continuité.

Le jeu S.A.O., en réalité virtuelle, fait place à un jeu en réalité augmentée, ce qui bien évidemment change la donne pour les joueurs, y compris les survivants voulant tenter une nouvelle aventure sans risque majeur (ou du moins, ce qui y ressemble à première vue).

Une idole vient agrémenter chaque partie. Cet aspect peut rappeler "Macross", et sa/ses chanteuse(s) agrémentant les phases d'action.

Si on peut s'étonner de l'engouement de ces jeunes pour un jeu en réseau, le précédent ayant causé des ravages, et donc la peur de s'y remettre, on doit avouer que passé ce détail, on se retrouve dans un schéma assez classique, avec un héros un peu distant, celui qui fonce dans le tas, et bien évidemment la jeune combattante éprise du héros.

Certes conventionnelle, cette intrigue peut relancer le débat sur l'addiction des jeunes au jeu, mais édulcore son propos avec cette fois un aspect social embelli, puisque les joueurs doivent sortir de chez eux, se rencontrer physiquement, et participer activement aux combats.

Cela permet de donner au film une certaine dynamique, les différentes arènes apparaissant les unes après les autres, entre des interludes concernant les relations de nos personnages.

On voit se dessiner progressivement une menace, mais rien de vraiment exceptionnel (là ou on pouvait supposer du transhumanisme à outrance, ou une approche à la Lain, on se retrouve avec une pseudo résurrection).

Le film est donc sympathique, techniquement irréprochable (avec des plans magnifiques lors des duels en réalité augmentée), mais pèche par un manque d'ambition dans son récit. Il se rapproche parfois même d' "Accel World", dans le même registre.

13.5/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.