DarkWolf Site Admin
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Posté le: Jeu Mai 17, 2018 7:47 am Sujet du message: DARC |
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SYNOPSIS : Pour faire tomber un réseau international de trafic d'être humains, un agent d'Interpol recrute un criminel sans pitié très proche des yakuzas.
AVIS : Tu penses tomber sur un nanar...et puis...Grosse bonne surprise!!!
Si comme moi vous aimez le old school, les vieux films vigilante, "Darc" fait figure de bel hommage.
C'est pourtant risqué, dans le contexte actuel. Et pour réussir à faire ce film, il fallait quelques éléments solides.
Alors, à la base, on se demande qui est cet acteur dans le rôle principal, celui du fameux Darc. Il s'appelle Tony Schiena, jusque là inconnu au bataillon, mais il s'avère que c'est un ancien champion du monde de karaté, ancien des forces spéciales, ancien espion, et actuellement "recyclé" en responsable de la sécurité mais aussi en acteur.
Avec ces quelques airs de Karl Urban en mode armoire à glace, il en impose, et son passage derrière la caméra se fait très bien. On retrouve quand même certains acteurs connus, comme Armand Assante (ce qui accentue le côté vintage).
"Darc", c'est donc l'histoire d'un ex-taulard, dont la mère prostituée a été tué sous ses yeux quand il était encore enfant. Séquestrés par des yakuzas, l'enfant réussit à s'enfuir quand sa mère se fit couper la gorge par le big boss des malfrats.
Et comme de par hasard, c'est la même famille de mafieux qui enlève la fille d'Armand Assante, flic intègre dans le collimateur des méchants. Inutile d'en dire plus, on sait comment cela va se passer : le flic sur la retraite va faire appel au bad boy pour récupérer sa fille, en jouant la carte de la vengeance.
Classique, mais efficace ici. Les personnages sont bien gérés, on est parfois un peu dans le cliché, mais le réalisateur Julius R. Nasso évite d'en faire trop, et arrive à construire des personnages attachants (mention pour la voisine incarnée par Dawn Olivieri).
Et même si l'intrigue peut paraître désuète, le fait qu'elle soit ponctuée d'une action ultra-violente (ce qui en soit serait assez péjoratif) donne ici le ton et remplit le contrat d'un sentiment de catharsis : les méchants sont de gros connards et ils doivent payer. Pas étonnant donc de voir des membres tranchés, des têtes décapitées, ou encore des chairs mutilées.
Darc apparaît alors comme un personnage issu d'un comic book (comme sa référence dans le tout début du film) et peut officiellement postuler comme meilleur réinterprétation du mythe du Punisher. Malgré ses imperfections, un petit côté 80's pouvant lui porter préjudice, il est finalement un pur produit de divertissement qui vous empêche de fermer l’œil. On ne serait pas contre une petite suite.
14.5/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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