DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mar Mai 15, 2018 11:50 am Sujet du message: HELLRAISER : JUDGMENT |
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SYNOPSIS : Deux frères, tous deux inspecteurs de police, enquêtent sur un tueur en série au doux sobriquet de "précepteur". Ce dernier cite la sainte parole pour commettre des crimes abjects. Mais durant leur enquête, ils vont découvrir que tout cela pourrait avoir un rapport avec une force surnaturelle. Les cénobites, dirigés par l'infâme Pinhead, sont de retour pour dévorer les âmes humaines...
AVIS : "Hellraiser" défie le temps, malgré des épisodes récents bien loin de la qualité des premières œuvres.
Un sursaut d'espoir a pourtant jailli quand un des maquilleurs de la saga a été promu directeur du dernier volet, le fameux "Judgment".
Gary J. Tunnicliffe se retrouve donc derrière la caméra, et bien avant la sorti du film, le gaillard, dont le job est de donner vie à certains maquillages, se vantait d'avoir fait un film vraiment crade, où certains acteurs se sont mis à vomir durant le tournage.
On le sait, ce sont souvent des propos amplifiés dans le but de faire parler. Pourtant, dans ce film, on est à deux doigts (dans la gorge) de le croire.
Désormais grand classique dans le cinéma contemporain, la scène d'ouverture met tout de suite le ton, avec ambiance crasseuse, décors malsains, lumière jaunie, personnages grotesques et par la suite une succession de scènes où des reflux gastriques vont se faire masser par des bimbos topless passées sous un 38 tonnes.
On retient son souffle, on accepte de voir la suite alors que notre voisin de fauteuil dans le train commence déjà à devenir tout blanc (<- True Story).
La suite va devenir plus sage. Imaginez un instant un erzatz de "Seven" au budget fauché, avec un trio d'inspecteurs aux trousses d'un tueur en série infâme, adepte de la Bible et des saintes écritures.
L'occasion d'avoir deux trois meurtres entre des scènes mettant en avant l'inspecteur Sean Carter (Damon Carney), se demandant s'il ne devient pas fou.
C'est dans ce contexte que les Cénobites entrent en jeu. Problème, les originaux fondés par Clive Barker avec une certaine prestance, des convictions qu'on ne retrouve pas (ou peu) ici. Exit Doug Bradley dans le rôle de Pinhead, il est ici remplacé par Paul T. Taylor.
Son rôle est d'ailleurs très minime, juste deux trois phrases à déclarer, le reste étant pris en charge par "L'auditeur", chargé d'interroger les futures victimes.
Malgré ce côté cheap, et cet écart par rapport aux fondations initiées par Barker, ce volet a quelques qualités, et se suit sans forcer. On apprécie le revirement vers la fin, et si on pouvait craindre une mise en avant d'effets choc pour compenser un scénario léger, il s'avère que les "jugements" sont relatifs à certains passage, et du coup prennent un certain sens.
Ce volet un peu particulier est finalement meilleur que les tout derniers, mais reste encore bien loin des tout premiers.
08/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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