DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Un Homme devient RENDEL, super-héros justicier et masqué pour se venger de l’organisation criminelle VALA, responsable du meurtre de sa famille.

AVIS : Cette fois, ce sont les Finlandais qui se lancent dans le genre des super-héros, et nous proposent RENDEL.

Rendel, c'est un gars vétu de noir, dont la famille a été décimée par des malfrats. Il clame vengeance, et devient un justicier masqué, décidé à éliminer un par un les commanditaires de cet acte odieux...

Comme on peut s'en apercevoir, le pitch est calqué sur une multitude de personnages similaires, clamant vengeance sous un costume permettant de conserver leur anonymat.

Parfois, on peut avoir de bonnes surprises, avec un personnage décalé, une intrigue intéressante...mais pour Rendel, c'est un fiasco total.

Pourquoi? Parce que le film se cherche entre parodie et ultra-sérieux. Rendel est un personnage sombre, muet, guidé par une femme mystérieuse. Il ne fait pas dans la dentelle, et tabasse sévèrement.

Face à lui, des "glands", de la chair à saucisse destinée à encaisser des coups. Pire, le méchant n'a pas de charisme, est irascible, et est affublé de sbires à la Dupont & Dupond, tous plus couillons les uns que les autres.

A ce stade, on voudrait bien rire, mais c'est franchement très bas.

Mais l'autre problème, c'est le montage : Rendel se dévoile progressivement, mais de façon très maladroite. On assiste à des flashbacks à profusion, sciant totalement le rythme. Pour la genèse d'un super-héros, on apprécie le dramatique graduel, alors qu'ici, on tente de nous immerger directement dans le bain, histoire de bien marquer le rythme, pour faire du fractionné tout du long (avec d'horribles lenteurs).

Se greffent à cela des questions en suspens pas claires (comme cette mystérieuse femme, l'invincibilité de Rendel, etc...) faisant qu'on n'est pas vraiment pris dans le trip.

C'est dommage, on avait l'occasion de voir autre chose qu'un pur produit made in U.S., et voilà qu'on se retrouve avec un super-héros un poil kitch.

Autant se mater le premier "The Crow"...

05/20
_________________
Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.