DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : En plus de sa recherche du grand amour et d'indépendance, la belle Elizabeth Bennet doit composer avec une invasion de zombies.

AVIS : Tiré d'une oeuvre littéraire à succès "Pride and prejudice and zombies" tente de marier les aventures romanesques de deux amants à priori meilleurs ennemis, dans un contexte des plus surprenants, la Grande-Bretagne de 1870 sous une invasion de zombies...

C'est à la base une parodie d'"Orgueil et préjugés" de Jane Austen, déjà adaptée sur grand écran dans plusieurs versions (dont une avec Keira Knightley).

On a donc sous les yeux plusieurs intrigues où se mêlent amour, déchirement...et zombies.

La bande-annonce laissait présager d'une œuvre totalement barrée, où comment de jeunes femmes courtisées en arrivaient à pratiquer le kung-fu pour décapiter des hordes de zombies.

Vu comme cela, le propos était intéressant...sauf qu'au final, c'est une déception : la romance l'emporte sur l'horreur, les zombies n'étant qu'un prétexte pour nous envoyer quelques scènes d'action plus ou moins lisibles.

Bien évidemment, tout cela aurait pu fonctionner si la partie romance tenait le poids du film sur ses épaules, mais ce n'est pas vraiment le cas, où on s'ennuie un peu de voir deux tourtereaux se tourner autour pour ne se dévoiler que trop tardivement leurs sentiments.

Comme au théâtre, on voit la plupart du temps des acteurs se balancer des phrases raffinées, se chercher, et glisser de façon très discrète toute allusion aux revenants.

Et c'est vraiment dommage, la réalisation, les décors et le casting sont de bonne facture. En effet, on peut retrouver Sam Riley, Charles Dance et Lena Headey (tous deux de GoT) mais surtout la somptueuse Bella Heathcote (les "50 nuances...", "The Neon Demon" sans oublier "The Man In The High Castle").

"Pride And Prejudice And Zombies" n'est donc pas totalement loupé, mais il peut décevoir ceux qui s'attendaient à un film déjanté où bourgeoisie british se mêle à une invasion de zombies pour un film plus orienté action-horreur que comédie parodique.

08/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.