DarkWolf Site Admin
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Posté le: Jeu Nov 30, 2017 9:13 am Sujet du message: TERRA FORMARS |
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SYNOPSIS : 500 ans auparavant, afin de répondre aux problèmes de surpopulation sur la Terre, des scientifiques envoient des cafards sur Mars afin de rendre la planète habitable. De nos jours, soit en 2599, après l’échec d’une première tentative de colonisation, le gouvernement envoie sur Mars une nouvelle expédition composée de hors-la-loi de tous bords afin d’exterminer les cafards. Mais ces insectes minuscules se sont transformés en créatures humanoïdes à la force surhumaine (Filmdeculte).
AVIS : Après deux saisons animées, et plusieurs tomes en manga, le prjet Terra Formars revient sous la forme d'un film live, sous la coupelle du taré Takeshi Miike.
"Terra Formars", de par son scénario, on a du mal à l'imaginer en film live, vu les personnages se transformant en mutants, et combattants des cafards géants.
Et ce qui pouvait sembler un poil kitch dans la série animée, le devient encore plus en film live, avec des héros dignes des Sentai, où le latex vient transformer des humains en créatures hybrides. Les cafards eux, sont digitalisés, ce qui permet d'ailleurs d'avoir à l'écran un nombre impressionnant de ces derniers.
Mais outre cet aspect pouvant faire rire, Miike réussit quand même à insuffler à sa version une bonne dose de testostérones, et ça fritte méchamment. une fois passé le cap des métamorphoses à la Biouman, ça tabasse sévère, c'est ultra violent, sans être totalement gore, mais on voit quand même certains corps déchiquetés, des décapitations, des éventrements, à l'image de ce qu'on pouvait voir dans le manga ou la série animée.
Mais ce qui pouvait donner un délire badass/kitch assumé pousse un peu le bouchon trop loiin.
D'une part, l'intrigue est bien évidemment légèrement modifiée pour tenir en 1h48, là où le manga et l'animé tenaient sur des heures. Cela résulte de certaines incohérences, de personnages sacrifiés, ou d'autres totalement horripilants, comme c'est le cas de Kō Honda (incarné par Shun Oguri), totalement irascible avec sa fascination pour la mode.
Cette adaptation n'était peut-être pas nécessaire, ou du moins elle aurait dû être traitée selon un autre angle. Néanmoins, Mike nous offre un pur divertissement qui se laisse regarder si on met de côté toute comparaison avec les autres œuvres, et un sacrée dose d'indulgence (comme une sorte de parodie, en fait).
12/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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