DarkWolf Site Admin
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Posté le: Lun Nov 27, 2017 10:31 am Sujet du message: MECHANIC RESURRECTION |
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SYNOPSIS : Arthur Bishop pense avoir définitivement tourné la page sur son passé de tueur à gages. Il coule maintenant des jours heureux dans l’anonymat. Mais lorsque son plus redoutable ennemi enlève sa petite amie, il est obligé de parcourir le monde pour accomplir une liste d’assassinats impossibles. Et comme toujours, il doit faire en sorte que ses exécutions ressemblent à des accidents. Une course contre la montre sans relâche s’engage.
AVIS : Suite un peu tardive du "Flingueur", on retrouve de nouveau Jason Statham dans le rôle de cet expert de l'assassinat, dont le leitmotive est de tout faire passer pour un accident.
Comme dans la plupart des suites, on découvre un homme tentant de s'écarter du mauvais chemin, choisissant un repos sous forme de retraite, mais contraint de reprendre le travail après qu'on lui fasse du chantage.
Et son maître chanteur lui impose donc trois assassinats, trois actes quasiment impossibles à réaliser pour le commun des mortels, les cibles étant du genre paranoïaques.
Ce qui est bien évidemment un stratagème pour nous divertir de la meilleure façon, et de proposer des mises à mort originales.
Mais en fait pas tant que cela. Un seul contrat peut se vanter d'être assez fun, l'autre ressemblant plus à une parodie de "Prison Break", et l'autre à un James Bond.
En fait, une autre référence revient, et d'ordre vidéoludique : si les tentatives contestées de transposer sur grand écran les aventures de Code 47, alias le "Hitman", "Mechanic Resurrection" est peut-être le film se rapprochant le plus de cette saga gamer.
Mais bémol, le tout est vite expédié, et une fois la montre en main, on réalise que chaque contrat sera expédié à la va-vite.
N'espérez du coup pas trop de suspens, on est ici dans du Statham "brute" de décoffrage : le nombre de sbires massacrés donne des frissons, et l’ensemble est avant tout prévu pour booster une violence frénétique.
Et sur ce coup, Statham ne prend pas une ride. Rejoint au casting par Jessica Alba, cette dernière n'a hélas qu'un rôle peu étoffé. On aurait apprécié plus de subtilité, cette dernière étant cantonné au cliché so 80's de la jeune femme éplorée qu'il faut sauver du grand méchant. Ne parlons même pas de Michelle Yeoh et Tommy Lee Jones, les deux autres stars citées sur l'affiche, leur rôle étant là aussi plus qu'anecdotique.
En résumé, cette suite se laisse regarder d'un œil, mais n’était pas nécessaire. Elle ne vient pas renouveler le personnage de Bishop ou apporter un brin de fraîcheur dans le milieu du film d'action. plus un produit de consommation qu'une œuvre à part entière du 7ème art.
10/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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