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:: LA PLANÈTE DES SINGES - SUPRÉMATIE ::

 
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DarkWolf
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MessagePosté le: Mer Nov 22, 2017 8:35 am    Sujet du message: LA PLANÈTE DES SINGES - SUPRÉMATIE Répondre en citant

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SYNOPSIS : Dans ce volet final de la trilogie, César, à la tête des Singes, doit défendre les siens contre une armée humaine prônant leur destruction. L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète.

AVIS : sans doute le dernier volet de ce reboot (car ce dernier volet sert de conclusion mais aussi d'ouverture pour la première saga de films), "La Planète Des Singes - Suprématie" confirme le déclin en qualité.

Alors que le premier, "La Planète Des Singes - Les Origines", était une étonnante surprise, sa suite, "La Planète Des Singes - L'affrontement" annonçait une baisse de qualité, à replacer dans son contexte.

Car si une chose est sûre, c'est que "Suprématie" met la barre très haut d'un point de vue moyens : jamais les singes n'étaient apparus si réels, c'est bluffant. Le travail de Weta est impressionnant, on a vraiment l'impression de voir devant soi de vrais singes se comportant en humains, et ce n'est pas seulement l'apparence physique, le niveau de détail qui bluffent, mais c'est toute la gestuelle, les attitudes, les détails à peine perceptibles dans le visage, transmettant des émotions, qui sont ici à se confondre avec la réalité (et qui dans bien d'autres productions, trahissent l'intention de nous bluffer...on pense au dernier Star Wars et Wilhuff Tarkin). Mention pour Andy Serkis, dont le travail est une nouvelle fois proche de la perfection dans la motion capture.

Mais ce n'est pas tout, les moyens sont aussi mis en place quant aux lieux rencontrés, du début avec cette jungle reprenant la trame du second film, jusqu'à cette base située dans un environnement enneigé, où une multitude de détails, l'importance du lieu et le nombre de personnes à l'écran prouvent que nous sommes face à une super-production. la photographie est aussi superbe, on pense notamment à cette scène très pure, et symbolique, où le groupe se troupe en plein milieu enneigé, face à un cerisier rose.

Mais tous ces moyens ne rattraperons pas une intrigue décousue, très lente et tirant sur la corde à de nombreuses reprises, pour s'étaler sur 140 minutes.

Il faut dire que le titre du film en V.O. ou en version québécoise contient le mot "War"/"Guerre". On s'attend donc dans ces conditions à voir l'ultime affrontement entre hommes et singes, dont on connaît déjà l'issue.

Mais le réalisateur Matt Reeves le voit autrement, et propose quelque chose de plus modéré, et donne raison à la traduction française du titre.

Ici, hormis le début et un peu vers la fin, vous ne verrez pas de guerre. Si vous vous attendiez à cela, vous serez déçu. Il s'agit plus d'une traque, d'une vengeance concernant César, et de son humanité mise à mal quand un colonel (Woody Harrelson, dont le jeu et la gestuelle ne sont pas sans rappeler celle de Marlon Brando dans "Apocalypse Now") s'en prend à sa famille.

Un duel entre deux chefs, ce n'est pas nouveau, et chacun est motivé (on comprendra plus tard ce qui motive le colonel à agir ainsi) pour guider ses troupes vers ce qu'il pense être le plus juste.

L'ajout d'une petite fille humaine avec un handicap permet de montrer les singes sur un côté plus humain que ne le sont les derniers hommes sur terre, des soldats luttant pour la préservation de l'espèce, et se servant de certains singes comme "mulets" (ou comment refaire une retranscription d'une des périodes les plus sombres des Etats-Unis).

Tout cela pouvait être efficace, mais comme dit plus haut, le film souffre d'un rythme irrégulier, mais aussi de deux points ultra-pénalisants :

Le premier, c'est l'ajout d'un élément comique en la personne de Steve Zahn, incarnant le "Méchant singe". un singe un peu maladroit, pour ne pas dire stupide, dont la seule justification à l'écran est d'amener un élan comique. Et ça ne passe pas vraiment, en vue d'une intrigue plus disposée à dresser un bilan pessimiste.

Le second, c'est la bande-son. C'est sans doute subjectif, mais pour ce film, le score de Michael Giacchino n'est guère inspiré, et n'arrive à aucun moment à insuffler une once de puissance au propos ou à la celle liée.

C'est vraiment dommage, le film en lui-même n'est pas à jeter, mais il aurait pu être meilleur si dirigé dans une optique différente. En tout cas, d'un point de vue technique, c'est un sans-faute, voire une étape supplémentaire en terme de réalisme des effets spéciaux.

12/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.

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