DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mer Oct 18, 2017 7:38 am Sujet du message: CULT OF CHUCKY |
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SYNOPSIS : Internée dans un hôpital psychiatrique depuis quatre ans, Nica Pierce est convaincue à tort d’avoir tué - à la place de Chucky - toute sa famille. Mais la terreur s’empare des lieux après une série d’évènements terrifiants et mystérieux. La poupée tueuse au sourire diabolique n’est peut être pas si étrangère que cela à ces évènements…
AVIS : Chucky nous revient en forme, mais vraiment en pleine forme. C'est d'ailleurs étonnant après plusieurs séquelles plus ou moins efficaces, de se retrouver avec un tel niveau (7ème chapitre quand même).
Alors par quel miracle cela est-il arrivé? Tout d'abord, retour derrière la caméra pour Don Mancini, pour qui ce sera la troisième réalisation dédiée à la poupée rouquine (déjà responsable du "Fils de Chucky", et de "La malédiction de Chucky").
L'homme prend ici les choses en main, et empile tout le nécessaire pour faire de ce film un brillant hommage, une sorte de gâteau d'anniversaire pour tout fan du Brave Gars™.
Ca commence par le casting : on retrouve Brad Dourif pour la voie de Chucky, un essentiel, mais on retrouve surtout Alex Vincent, celui-là même de "Jeu d'enfant", gamin à l'époque traqué par la poupée possédée. Devenu adulte, nous le voyons donc traumatisé au point d'avoir quelques petits secrets. On retrouve aussi Fiona Dourif, la fille de Brad, qui jouait dans le film précédent. On rajoute la dessus Jennifer Tilly, mémorable dans "La fiancée de Chucky" (et toujours aussi tarée), et encore quelques petites surprises (un conseil, laissez tourner le générique de fin).
Mais un casting nous faisant de l’œil, ce n'est pas suffisant. Mancini insère aussi des références énormes (comme ce t-shirt du camp militaire, un clin d’œil au 3ème volet), mais surtout, un esthétisme bluffant, où l'omniprésence du blanc (de la neige aux intérieurs de l'asile) révèle une beauté confondante. C'est beau, tout simplement.
Et dans ce cadre "idyllique", il met en place des meurtres d'une ingéniosité rare, où bien évidemment le sang va venir un peu colorer ces petits murs blancs. Le second meurtre, celui de Grace Lynn Kung, est juste à tomber par terre (#PrivateJoke), et les suivants ne déméritent pas, entre trash et corps en charpie.
Et si cela ne suffisait pas...l'humour! C'est simple, Chucky n'a jamais été aussi en forme, et ses vannes sont du tonnerre (et merci à la traduction française pour le travail d'orfèvre, du choix des voix aux vannes conservées sans la moindre censure). Attendez de voir la référence aux cheveux, y'a de quoi pleurer de rire! ^^
Face à tant de maîtrise, difficile de bouder notre plaisir. Sans doute le meilleur volet de Chucky à ce jour.
16/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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