DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mer Oct 11, 2017 8:19 am Sujet du message: DANGARONPA |
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SYNOPSIS : 15 étudiants se retrouvent enfermés dans un lycée, sans la moindre possibilité d'en sortir, si ce n'est survivre à un étrange jeu initié par une peluche en forme d'ours. Le but est simple : tuer sans se faire prendre, et à chaque victime, un procès aura lieu. Si l'assassin est correctement identifié, il sera puni et les autres auront la vie sauve, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que quelques-uns...
AVIS : "Dangaronpa" est une adaptation d'un jeu vidéo, et le moins que l'on puisse dire, c'est que son univers est des plus atypiques. Car avec tout son design plutôt Kawaii, on assiste à un véritable petit massacre entre lycéens, dans la veine de "Battle Royale".
Sauf qu'ici, point d'action, tout est question de logique. La série, déclinée en 4 actes, présente donc 4 scènes de crime, et bien évidemment 4 jugements.
Durant chaque épisode, on en apprend un peu plus sur Monokuma, cet ourson diabolique à la voix si crispante, et ses intentions. On en apprend aussi sur le contexte, sur chaque personnage. Si par avance on reste sceptique quant à la crédibilité du récit, pouvant amener une certaine réticence quand au sérieux de l'intrigue, il s'avère tout du long que la cohérence est le maître mot, et que toutes les explications vous seront données une fois le moment venu.
En atttendant, pour nous, et en tant que spectateur, notre rôle est très limité...Il n'est pas vraiment possible de déterminer à l'avance qui est le meurtrier, car la série ne nous donne pas tous les indices en cours. On peut supposer, mais on s'aperçoit finalement qu'on était à côté de la plaque car un élément est révélé au dernier instant. D'ailleurs, les procès font penser à un autre saga de jeux, Phoenix Wright. On retrouve le même principe des "OBJECTION", avec un indice renversant la situation.
Quoi qu'il en soit, ces procès, très vivants, sont tous intéressants. Ils permettent d'en apprendre plus sur chaque personnage, et de mieux les encadrer. Pour le reste, les scènes de crime ou la vie dans l'établissement, ce n'est pas le plus consistant. ce qui est original, c'est comment les crimes sont représentés : vous ne verrez jamais un tâche de sang rouge, tout ici est remplacé par un rose fluo très vif.
Et que dire des condamnations, de vraies petites scènes délirantes dans un style se rapprochant du stop motion ou du cut-out animation (comme "South park", mais en plus élaboré, avec un style graphique très appuyé).
En ce qui concerne les personnages, on a bien évidemment droit à un groupe hétéroclite, entre les fins stratèges, les sportifs, les modèles, les excentriques, voire cette bodybuildeuse en tenue d'écolière vous poussant à la comparaison avec Kenshiro.
Cette série a donc un certain potentiel, le seul reproche que l'on puisse lui faire est de nous laisser à l'écart de l'ensemble des indices (on aurait bien aimé un petit interlude juste avant le dénouement de l'enquête, style : "Et vous, vous soupçonnez qui?"). Après tout, pour une adaptation de jeu, ils auraient pu intégrer un petit élément de mise en abîme, et pourquoi pas exploiter le 4ème mur.
Mais cela reste quand même d'un fort bon niveau, donc chaudement recommandable. _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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