DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mar Sep 19, 2017 11:18 am Sujet du message: DJANGO UNCHAINED |
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SYNOPSIS : Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.
Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…
AVIS : Après l'excellente surprise des "Huit Salopards", l'envie de voir "Django Unchained" est des plus légitimes.
Tarantino se lance dans une épopée Western, via deux films bien ancrés dans une nostalgie non reniée. Django est d'ailleurs le titre de plusieurs westerns anciens, à l'époque où le genre était exploité jusqu'à la moelle.
Et on retrouve du coup les mêmes recettes que dans "Les huit salopards", à savoir un générique nous renvoyant directement des années en arrière. Seul bémol, la bande son est ici moins accrocheuse.
Mais qu'à cela ne tienne, Tarantino s'en donne encore ici à coeur-joie, nous envoyant de nouveau en pleine tronche une direction d'acteurs à se frotter les fesses de plaisir contre un cactus, que ce soit la prestation de Christoph Waltz (toujours un régal), ou celle de Leonardo Di Caprio, totalement habité par le rôle, à voir sa blessure réelle durant le film (scène du verre), ou encore Samuel L. Jackson, dans un rôle à contre courant de ce que lui donne Tarantino. Idem pour Jaimie Foxx dans la peau de Django, c'est un sans-faute.
Et comme toujours, les guests affluent, de Don Johnson à Tom Savini, en passant par Jonah Hill.
Et comme toujours, ça jure comme c'est pas permis (on ne compte même plus les propos racistes dans ce film), ça flingue avec des hectolitres de sang à l'écran, et bien évidemment des dialogues savoureux, apportant à la clé des scènes cultes (celle des cagoules, à se pisser dessus). l'occasion de donner allègrement dans le politiquement incorrect, alors que la conjoncture actuelle ne s'y prête pas forcément (le sujet de l'esclavagisme est à prendre avec des pincettes là-bas).
Tarantino prouve une énième fois, s'il fallait encore en douter, de son amour sincère pour le cinéma, et de sa façon de se réapproprier un genre pour non seulement lui rendre hommage, mais aussi l''actualiser. Et malgré sa longue durée (2h43), on ne voit vraiment pas le temps passer.
14.5/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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