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:: DEATH NOTE [2017] ::

 
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DarkWolf
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MessagePosté le: Lun Sep 18, 2017 8:32 am    Sujet du message: DEATH NOTE [2017] Répondre en citant

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SYNOPSIS : Inspiré du célèbre manga japonais écrit par Tsugumi Ohba et illustré par Takeshi Obata, Death Note suit un lycéen qui trouve un carnet doté d'un pouvoir surnaturel : quiconque le possède condamne à mort ceux dont il y inscrit le nom en pensant à leur visage. Enivré par un sentiment de toute-puissance quasi divine, le jeune homme commence à tuer ceux qu’il estime indignes de vivre.

AVIS : On ne peut pas dire que cette récente adaptation du manga culte ait fait l'unanimité, entre whitewashing et consternation des fans quant aux choix pris par le réalisateur Adam Wingard.

La question est de savoir si tout cela est justifié, ou si l'engouement des fans pour cette œuvre ne les cloisonne pas dans un jugement prédéfini.

"Death Note", cuvée 2017 via Netflix, est une adaptation libre. Libre signifie qu'elle va garder l'idée maitresse, une grande partie des personnages, mais va se permettre de modifier l'intrigue et de la transposer dans un autre contexte (qu'il soit politique, géographique, voire temporel).

On se retrouve donc aux Etats-Unis, premier changement majeur, à la découverte du Death Note, livre surnaturel permettant à son propriétaire de tuer toute personne en inscrivant son nom sur une des pages...Le shinigami, dieu de la mort, est là pour appuyer le propriétaire du Death Note. S'ensuivent une montée crescendo d'un adolescent doué, bien déterminé à faire justice lui-même, quitte à s'autoproclamer Dieu (Kira).

Wingard, jeune réalisateur prometteur (suffit de voir "You're Next", ou "The Guest") se colle donc à la douloureuse tâche de l'adaptation. Comme dans ses précédentes œuvres, il prouve une maîtrise de la mise en scène, et du suspens. Mais son plus gros challenge, ici non relevé, c'est de retranscrire en si peu de temps (tout juste 90 minutes) le caractère machiavélique de l’œuvre de Tsugumi Ohba.

Que ce soit le manga ou l'animé, les personnages sont progressivement présentés, travaillés, ciselés pour se présenter comme les pions d'un immense jeu d'échec, ou chaque mouvement résulte d'une ingéniosité ou d'une perfidie à vous arracher les cheveux.

C'est d'ailleurs un des mangas qu'on suggérera volontiers au détracteurs du genre, le résumant généralement à des bimbos à forte poitrine ou de la violence gratuite.

Mais là, dans ce film, et vu le peu de temps crédité pour chaque personnage, Wingard survole trop son sujet, et ses personnages. De Light à L, deux éminents cerveaux se lançant dans une bataille sans merci, on tombe dans une petite guéguerre d'ados se prenant pour des supers héros, un brin immatures.

Et si le début du film reste un tant soit peu prometteur, il n'en est rien concernant sa fin, tenant de montrer le véritable potentiel de Light, mais tombant trop vite dans un format hollywoodien mal venu (se situant juste après une course poursuite beaucoup trop longue).

Pourtant, quelques points s'avèrent positifs. Certains des acteurs s'avèrent convaincant (on a quand même droit à Willem Dafoe dans le rôle de Ryuk, ce qui lui va comme un gant), à l'image de Shea Whigham, incarnant le père policier de Light.
La musique, élément important, est plutôt surprenante. Wingard s'appuie sur un score résolument old-school, très synthé, mais s'appuie aussi sur des ténors comme Trentemøller (#RHAAAAAAALOVELY) ou des morceaux intemporels comme ceux d'INXS ou Berlin (bon on est quand même à la limite du kitch).

Autre point positif, mais aussi trahissant les intentions de Wingard : la violence des exécutions. Le ton est donné dès la première : on a droit à du gore, c'est trash, et dans le cheminement, on est vraiment très très proche de ce que pouvait faire un "Destination Finale 2" (où comment un simple ballon de basket finit par la décapitation d'un gars).
Mais là, c'est purement visuel, c'est dans le simple but que le spectateur retienne une chose du film, sa violence visuelle. Et c'est vraiment dommage, on tombe presque dans le cliché d'un film d'horreur de série B voire Z, au détriment d'un thriller psychologique où les meurtres sont travaillés, quitte à ne pas donner dans la surenchère visuelle, mais plutôt dans l'émotionnel (se souvenir de l'astuce de Light pour faire écrire certains noms dans le Death Note, et les personnes visées).

Si on devait retenir qu'une chose de ce film, c'est que en dehors de toute considération concernant ses qualités ou défauts, il va sans doute donner envie aux spectateurs de s'intéresser à l’œuvre originelle, et pourquoi pas leur faire découvrir une autre facette de la culture japonaise, injustement dénigrée.

08/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.

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