DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : John Wick est forcé de sortir de sa retraite volontaire par un de ses ex-associés qui cherche à prendre le contrôle d’une mystérieuse confrérie de tueurs internationaux. Parce qu’il est lié à cet homme par un serment, John se rend à Rome, où il va devoir affronter certains des tueurs les plus dangereux du monde.

AVIS : la force du premier John Wick était d'en mettre plein la vue, d'assister à un vrai carnage maitrisé.

Cette suite fait bien évidemment dans la surenchère : on passe de 84 victimes dans le premier à 141 ici.

Et bien évidemment, un tel nombre à l'écran, divisé par la durée du film (123 minutes), et bien ça donne le tournis. Et cela se ressent dans le film.

Autant le dire tout de suite, cette suite prenant l'intrigue là où on avait laissé John dans le premier carbure dès le début, et ne laisse très peu de place à un scénario ciselé. Non, ici c'est fusillades sur fusillades, malgré le fait qu'on voyage un peu (Ah l'Italie!).

C'est le défaut majeur du film, nous livrant une succession de gunfights totalement maîtrisés (aucun souci là dessus) dans un univers un poil angoissant (où tout le monde dans la rue peut s'avérer être un assassin à la solde d'une immense organisation), avec une intrigue très maigre (accepter un job, se faire piéger, se venger).

D'un point de vue casting, on retrouve bien évidemment Keanu Reeves, de nouveau impressionnant en ange de la mort, où chaque victime finira avec un genou éclaté et une balle dans la tête (ce qui donne une prolifération de cervelles étalées sur le mur). Sa maîtrise des armes est une nouvelle fois impressionnante, on sent derrière l’entraînement assidu pour arriver à un tel niveau.

Reeves retrouve ici une vieille connaissance, en la personne de Laurence Fishburne. Difficile de ne pas sourire quand les deux hommes se croisent, sans éviter de se rappeler Matrix (notamment la partie sur un building).

Outre "Couille de poisson", on retrouve Common, John Leguizamo et Peter Stormare, mais aussi Ruby Rose, la petite nouvelle découverte avec "Orange is the new black", et récemment vue dans le dernier "xXx".

Une nouvelle fois, John Wick fait plus penser à un jeu vidéo qu'un vrai film. D'ailleurs, sa comparaison avec "Max Payne" tient toujours, au détail près que dans cette licence, on était pénalisé par de nombreuses cinématiques nous frustrant dans notre désir d'en découdre avec des centaines d'adversaire. Tandis qu'avec John Wick, c'est plutôt l'inverse, on voudrait avoir un peu plus de "matière", le film se contentant dans ce volet d'être une chorégraphie macabre quasi non-stop dans de superbes décors.

12/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.