DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mar Juin 06, 2017 8:54 am Sujet du message: RINGS |
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SYNOPSIS : Une jeune femme s’inquiète pour son petit ami lorsqu’ il commence à s’intéresser aux mystères entourant une vidéo censée tuer celui qui la regarde 7 jours après l’avoir visionnée. Elle se sacrifie pour sauver son petit ami et fait alors une terrifiante découverte : il y a « un film dans le film » que personne n’avait encore vu…
AVIS : Après avoir vu ce "Rings", on se demande vraiment quel était l'intérêt de donner une suite, en vue des qualités manquantes dans ce chapitre.
Censé se produire 13 ans après les événements de "Ring 2", on retrouve donc Samara, et la fameuse malédiction liée au visionnage d'une vidéo un poil louche. Si vous la voyez, vous recevez un coup de fil vous avertissant que vous mourrez au bout de 7 jours.
Actualisation oblige, on commence fort avec une scène d'introduction dans un avion. Puis les choses se calment, mais se calment vraiment.
Car Samara est d'un penchant très timide dans cette suite, avec au compteur qu'une seule mort, ce qui est vraiment rachitique.
Tout s'explique du fait qu'un prof (Johnny Galecki de "The Big Bang Theory", qui se parodie lui-même ici) trouve le moyen de contourner la malédiction, mais de façon temporaire. Et il lui vient l'idée de numériser la vidéo maudite, histoire d'en faire profiter tout le monde, et d'actualiser la propagation par le média.
Du coup, les prochaines victimes ont 7 jours pour savoir le fin mot de l'histoire, et mettre un terme à la malédiction. il s'agit là d'un grand classique des films de ce genre, où le fantôme vous fout royalement la paix durant l'investigation, pour reprendre son rôle à la fin du film. Et bien on n'y échappe pas, et nos deux étudiants (Matilda Lutz et Alex Roe) n'auront donc rien à craindre face au compte à rebours imposé.
Ce qui en soit tue le suspens, invoque un remplissage ultra-lourd et oh combien cliché ("oh j'ai vu cette église dans ma vision et elle figure comme par hasard sur une pancarte, allons y faire un tour ").
Le réalisateur F. Javier Gutiérrez loupe alors le coche les deux pieds joints en tentant de nous faire revivre le choc initié par Verkinski, puis par Nakata. Il s'impose des conventions plombant le récit, et typique d'un cinéma hollywoodien en manque d'inspiration (à savoir une introduction choc, une fin ouverte, et un remplissage bancal entre les deux).
C'est donc un ratage complet, que même les plus indulgents pourront trouver fade.
03/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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