DarkWolf Site Admin
Inscrit le: 20 Mar 2005 Messages: 3799 Localisation: Geekland
|
Posté le: Mer Mai 31, 2017 6:56 am Sujet du message: AT THE END OF THE TUNNEL |
|
|
SYNOPSIS : Un ingénieur en informatique paraplégique entend des cambrioleurs alors qu'il travaille dans le sous-sol de sa maison.
AVIS : Rodrigo Grande, le réalisateur de ce film, rend ici un hommage sincère à un des grands maîtres du film à suspens, à savoir Hitchcock.
En effet, son "At the end of the tunnel" prend quelques éléments de "Fenêtre sur cour", comme le handicap, un crime, un témoin.
Comme dans "Insiders", on retrouve l'idée du braquage sous des conditions météo peu reluisantes. Ici, notre ingénieur bien loti chez lui va donc voir comment des malfrats préparent le casse du siècle, alors qu'au même moment une jeune femme vient avec sa fille pour louer un de ses chambres...
Le suspens monte crescendo, et l'intrigue propose pas mal de rebondissements (certes prévisibles). Leonardo Sbaraglia (alias Joaquin), l'acteur principal, dispose d'un certain charisme et sait vite se montrer attachant. Son passé relié aux récents événements n'est pas anodin, on sent venir une sorte de culpabilité lié à la possibilité de tout reconstruire. Et il faut dire que sa nouvelle locataire est des plus charmantes, Clara Lago, jeune actrice déjà remarquée dans "Inside".
Mais il manque à cette histoire un méchant, un type irascible qui vous donne des boutons. C'est chose faite avec le chef de bande, incarné par Pablo Echarri. Pour une fois, ce personnage vous dégoûte, alors que parfois on a tendance à avoir un peu de sympathie pour un braqueur (beaucoup de réalisateurs jouent avec le syndrome de Stockholm).
Non, ici, c'est un vrai salopard, un enfoiré de première (pour plusieurs raisons évidentes, mais une en particulier à le don de vous dresser les cheveux sur la tête).
Donc vu comme ça, on a les éléments nécessaires pour assurer une bonne interconnexion entre les personnages.
Bien évidemment, et comme évoqué plus haut, certains bouleversements vont venir ternir la continuité, que ce soit pour les braqueurs ou pour Joaquin.
Tout cela donne donc un film très tendu, maîtrisé, disposant en outre d'une excellente photographie, même si on peut regretter une certaine facilité dans le récit, et certains événements prévisibles.
En tout cas, un bon petit film.
14/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
|
|