DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : A la tête de l’entreprise familiale, Carole menace de fermer la branche dirigée par son frère fêtard et son équipe de bras-cassés qui pensent plus à s’éclater qu’à faire des bénéfices…
Il n’en fallait pas plus à ce dernier pour qu’il leur fixe une ultime mission : organiser dans les bureaux une soirée de Noël totalement épique et hors-norme afin d’impressionner un de leurs plus gros clients convoités et signer un contrat qui pourrait sauver leur boulot.

AVIS : C'est en attendant quasiment rien de certains films qu'on tombe sous leur charme. "Joyeux bordel!" se présentait comme une énième comédie U.S., ce qui est bien évidemment le cas, mais au moins celle-ci réussit son pari, à savoir nous divertir.

Ces dernières années, un nom est revenu régulièrement dans la comédie américaine, à savoir celui de Jason Bateman. Son talent comique certain permettait de sauver certains films du naufrage, mais on a parfois l'impression qui lui manquait le bon film, on le sentait parfois flotter comme un poisson mort au bord du récif.

Alors si ce n'est pas dans cette comédie qu'il va remporter un Oscar, on peut dire qu'il dispose de certaines cartes pour se sentir à l'aise, à savoir des interlocuteurs de qualité (Jennifer Aniston, Olivia Munn, T.J. Miller, Jamie Chung, Courtney B. Vance, Rob Corddry,...), un scénario bien taillé pour la comédie, avec gags de situation, visuels, et un peu en dessous de la ceinture à certains moments.

Si Jennifer Aniston joue la femme persécutrice à merveille, elle va bien évidemment s'attirer la rage de tout le reste de l'équipe, bien décidés à se venger en réalisant la mega-party du siècle. On retrouve alors l'essence des "Very bad Trip", avec succession de gags les uns après les autres, distribués à un large éventail de personnages, tous plus rocambolesques les uns que les autres, une fête aux dimensions épiques, et bien évidemment les photos agrémentant le générique de fin.

Tout s'enchaîne à une vitesse grand V, et bien évidemment monte crescendo dans le délire. Mais ce qui parle vraiment, c'est la culture d'entreprise ici détournée. Imaginez un film "Caméra Café", et bien on en a ici les bases. On se reconnaît alors aisément dans tel personnage, dans telle situation,...

Le tout est bien évidemment amplifié, parfois démesuré, et surtout adapté pour chaque personnage, à savoir "la gueule de l'emploi".

"Joyeux bordel!", une (très) bonne comédie dont on souhaiterait bien voir une suite d'aussi bonne facture.

15/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.