DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : 3 amis vont séjourner dans un hôtel abandonné au bord de la plage, pour un week-end festif. Mais ils vont vite se rendre compte qu'ils sont prisonniers de l'appartement, avec aucune possibilité de sortir. Commence alors une survie où tout est envisageable...

AVIS : "The Snare", où l'expérience ultime d'un point de vue mauvais goût?

Le Royaume-Uni nous a habitué à de bonnes comédies horrifiques, ou des films d'horreur nerveux, mais toujours avec cette petite touche "So British" qui leur est particulière.

Ici, tout commence avec ce qui semblait être un banal week-end à la mer. Et puis on se rend compte très vite que le film veut nous mettre mal à l'aise. D'une part avec cette musique assourdissante, la relation entre le père et la film laissant supposer une relation ambigu, et plus que tendue, puis cette ambiance pas vraiment bucolique (ou devrais-je dire coliques tout court), avec un traitement de l'image tendant foncièrement vers la grisaille.

Entre les blagues potaches du copain de la meilleure amie, puis l'arrivée à l'appartement, on sent tout de suite que quelque chose cloche. C'est plutôt bon signe.

Mais la suite va vite précipiter le film vers l’aberration, voire le dégoût le plus total.

Car nul doute n'y fait, une présence surnaturelle rôde dans les environs, et empêche le trio de s'échapper. On pense à "Shining", certains plans et idées renvoyant directement au film de Kubrick.

Mais ça s'arrête là, car la suite va donner dans le Koh Lanta urbain, à savoir trois personnes devant survivre dans un environnement cloisonné, sans aucun contact avec l'extérieur, sans eau ni nourriture, et devant donc survivre avec ce qu'ils ont sous la main.

Et là, on monte crescendo, de l'inconscience de la situation à la loi du plus fort.

Honnêtement, cela aurai pu donner une belle expérience en huis-clos, mais le réalisateur a eu l'envie folle de pousser l'idée à son paroxysme, en accumulant tout ce qui pouvait être de mauvais goût.

Ainsi, coprophagie, viol, cannibalisme, scatologie figurent au menu, sans aucune retenue, avec des images crues poussant au malaise.

Et tout cela sans donner valeur à la narration, car à la fin, on en sait pas plus qu'au début. Pourquoi? Comment? On ne le saura jamais et franchement, on ne souhaite pas plus en savoir. "The Snare" manque drastiquement de qualités, tente de choquer pour faire parler de lui, et au final n'apporte rien.

00/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.