DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Nautiljon

SYNOPSIS : L'histoire se déroule dans un univers post-apocalyptique où la population a presque été anéantie par de puissantes créatures démoniaques appelée Aragami. Pour sauver l’humanité, un groupe pharmaceutique a créé une arme organique, les Jinki, qui tire sa force en dévorant les Aragami. Ces armes ont pour particularité de fusionner avec quelques humains et représentent l’unique moyen d’éliminer ces monstres. On suit les membres de l’organisation Fenrir à travers différentes mission, qui combattent les Aragami en utilisant les Jinki.

AVIS : "God Eater" est l'adaptation du jeu vidéo "God Eater Burst", sorti sur consoles.

On découvre Lenka, un jeune homme orphelin, dont la famille a été massacrée par les Aragami. Il décide de devenir par tous les moyens un God Eater, et y parvient. Il va alors rencontrer son mentor, Lindow, mais aussi d'autres personnages, comme cette étrange jeune femme (Alisa) venue de Russie, une God Eater très puissante, mais avec de nombreuses zones d'ombre.

Sur 14 épisodes (13 et un épisode 00), cette série n'est pas sans rappeler d'autres canons du genre.

On pense tout d'abord à "Evangelion" avec ces enfants entraînés à tuer des monstres énormes, et rien que le personnage d'Alisa est une sorte de croisement entre Asuka (pour le côté psychotique) et Rei (pour la froideur).

On pense aussi à "Blue Gender", très proche avec ses créatures dévorant les humains et inversant ainsi la chaîne alimentaire, et n'ayant aucun remord à déchiqueter des enfants.

En cela, la série est très violente. Mais par rapport aux deux précédemment citées, et se permet un léger second degré, pour une ambiance légèrement moins anxiogène.

Il faut dire aussi que les personnages bénéficient d'un sacré Chara Design, et on a parfois tendance à sourire quand on voit un jeunot avec une arme faisant trois fois sa taille.

Du coup, les combats sont étonnants, avec ses Jinki (les armes des God Eater) capables de se transformer et dotées d'une sorte de vie. Des combats frénétiques, bien chorégraphiés.

Le reste d'un point de vue technique est aussi de très bonne qualité. Excellente animation, dessins propres et paysages travaillés.

L'intrigue quant à elle reste classique. Pas de véritable retournement de situation, des scènes préconçues pour étoffer la narration avec tout ce que cela implique (relation entre les personnages approfondies à grand renfort de flashbacks, occupations dilettantes, etc...).

On ne retrouve pas réellement de défauts à cette production : c'est propre, c'est plutôt bien conçu, peut-être trop. On aurait aimé être un peu plus secoué, le tout étant un peu trop conventionnel.

Mais cela n'empêche pas que, une fois le dernier épisode achevé, notre curiosité est titillée, et on aimerait bien voir la suite, sans passer par la case vidéoludique.
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.