DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Le leader de la résistance John Connor envoie le sergent Kyle Reese dans le passé pour protéger sa mère, Sarah Connor et préserver l'avenir de l’humanité. Des événements inattendus provoquent une fracture temporelle et Sarah et Kyle se retrouvent dans une nouvelle version du passé. Ils y découvrent un allié inattendu : le Guardian. Ensemble, ils doivent faire face à un nouvel ennemi. La menace a changé de visage.

AVIS : C'est à Adam Taylor qu'incombe la lourde tâche de succéder à Jonathan Mostow, puis à McG, pour donner suite aux aventures du Terminator, initié par James Cameron. Des aveux même de ce dernier, ce "Genisys" serait excellent, le réalisateur avouant que certains plans qu'il n'a jamais pu placer dans ses deux premiers films sont enfin retranscris. Il est vrai de ce côté que les premières minutes ont de quoi nous scotcher, malgré un gros problème de casting (Emilia Clarke pour Sarah Connor, ok. Jason Clarke en John Connor, c'est limite, mais Jay Courtney dans le peau de Kyle Reese...aille aille aille!!!). Schwarzenegger ré-endosse la peau un peu synthétique du T-800, pour bouleverser tout ce que l'on savait sur Skynet, et sur le fameux destin tant décrié par Sarah Connor. C'est donc dans les premières minutes du film qu'on assiste à une respectueuse reconstitution de premier volet, rapidement bouleversé par la présence de certain personnage opérant alors un croisement entre les deux premiers volets.
On "s'amuse" à recomposer le puzzle entre nos connaissances et la nouvelle donne...ce qui durera jusqu'à un certain moment, le film prenant alors une autre direction, plus blockbuster dans sa seconde moitié, sans doute la moins intéressante tant elle est moins complice avec nous, et nous propose un matériaux neuf pas vraiment intéressant (et pour tout dire, un poil réchauffé sur "Terminator 2"). On notera que l'avènement de la génération totalement connectée servira ici le scénario, avec un Skynet plus fourbe que dans les précédents volets.
Ces quelques reproches, avec celui de Schwarzy dézinguant encore plus son personnage depuis "Le soulèvement des machines" avec des blagues foireuses font que ce "Genisys" n'est pas si catastrophique, ou du moins bien meilleur que le troisième, mais encore bien en dessous du premier et du quatrième, imposant de par leur froideur, tandis que le second reste toujours pour moi l'hybride qui commença à amorcer la chute de Cameron dans mon estime.

13.5/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.