DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Synopsis : Clive et Elsa sont des superstars de la science : ils ont réussi à combiner l’ADN de différentes espèces animales pour obtenir de fantastiques hybrides. Ils sont amoureux l’un de l’autre autant que de leur travail et veulent à présent passer à l’étape suivante : fusionner de l’ADN animal et de l’ADN humain. Lorsque le laboratoire pharmaceutique qui les finance refuse de les soutenir, Clive et Elsa décident de poursuivre leurs expériences en secret. Ils créent Dren, une créature étonnante dont la croissance rapide la fait devenir adulte en quelques mois. Alors qu’ils redoublent d’efforts pour préserver leur secret, leur intérêt scientifique pour Dren se mue peu à peu en attachement. Dren finira par dépasser les rêves les plus fous du couple… et leurs pires cauchemars. ()

Avis : Vincenzo Natali nous revient avec un très bon film de SF, abordant le thème de la bio-éthique, et de ses dérapages.
L'Homme a toujours voulu se prendre pour Dieu, et ses multiples tentatives pour aller à l'encontre de la Nature se sont majoritairement soldées par des échecs.

C'est ce que ce film tente de retracer, à travers l'histoire d'un couple de brillants scientifiques, persuadés de créer à partir d'un amalgame d'espèces une molécule qui pourrait contrer toute maladie humaine, comme le cancer.

Ces recherches vont bien évidemment se solder par un échec, jusqu'à ce qu'ils décident de prendre le génome humain en considération. C'est ainsi que naît Dren, une forme de vie humanoïde aux capacités physiques et cérébrales hors du commun.

Connaissant Natali, il décide de pousser cette vision dans les méandres les plus malsains, un peu comme l'aurait fait Cronenberg, quand Adrian Brody, toujours aussi impeccable, tombe sous le charme de sa création.

Il évite le piège du monstre de foire jusqu'à la toute fin du film, qui retombe dans le genre horreur. On aurait préféré un final plus psychologique, plus en adéquation avec l'ensemble de l'oeuvre.

Quoi qu'il en soit, il s'agit là d'une belle vision des dérives humaines, desservie par un casting de qualité (David Hewlett retrouve Natali après "Cube"), et d'effets spéciaux efficaces (aucune critique à l'encontre de Dern et de sa gestuelle).

"Splice" regorge de qualités, aucun défaut majeur à déplorer, si ce n'est cette fin en demi-teinte.

14/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.