DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Synopsis : Samantha, une mignonne collégienne qui répond à une offre de gardienne d'enfants, question de ramasser de l'argent pour son nouvel appartement. Son amie sceptique Megan l'amène en voiture à travers les bois et la laisse devant une gigantesque maison victorienne ayant comme propriétaire un vieux couple étrange avec des plans particuliers pour célébrer un événement rare : une éclipse lunaire qui aura lieu plus tard dans la nuit. Ayant désespérément besoin d'argent, Samantha accepte de rester en leur compagnie même lorsqu'elle se rend compte qu'il n'y a pas de bébé... ()

Avis : Après avoir été plébiscité par la presse spécialisée et une partie du public, voyons voir ce que vaut ce film, loupé au précédent festival de Gerardmer.
Ti West est un réalisateur qu'il faut suivre : son sous-estimé "The Roost" amorçait déjà les bases d'un grand amateur respectueux du genre, même si l'ensemble n'était pas parfait.
Avec "Cabin Fever 2", il a prouvé qu'il pouvait rendre fun la suite d'un film surestimé.
Pour ce "House of the devil", il signe un véritable hommage au genre, prolifique durant les années 80, et donne un cachet inimitable à son film. C'est simple, si on n'était pas au courant que le film date de 2009, on se ferait prendre au piège, en le datant au hasard de 1984.
Si la reconstitution historique fait plaisir à voir, West se vautre un peu dans l'ambiance en elle même. Ok elle va crescendo, mais comme beaucoup le font remarquer, il ne se passe quasiment rien pendant plus d'une heure, puis le final ultra bandant est expédié (voire projeté) en 10 minutes montre en main. Un déséquilibre qui fort heureusement ne pénalise pas trop l'ensemble, car le réalisateur a su dénicher la perle rare en la personne de Jocelin Donahue, magnifique jeune femme qu'on espère retrouver dans des productions similaires.
Une belle tentative d'hommage aux 80's, aux films comme "Rosemary's baby", qui manque d'un petit plus pour être une référence.
13/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.