DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Quelques années séparent ce volet des deux premiers, FPS d'origine. Ici, fini la vue à la première personne, finie la linéarité, nous sommes en face d'un GTA like, sur Mars. Le séjour de Masson vaut-il la chandelle?

Vous êtes donc Masson, jeune mineur fraîchement débarqué sur Mars, colonisée depuis et sous la tutelle de l'EDF, autrement dire des fachos de première. La preuve en est : ils tuent sous vos yeux votre frère à peine vous avez foulé le sol de la planète rouge.
Suite à cela, votre seul sentiment de vengeance trouvera sa raison en vous enrôlant dans la résistance, et chasser l'EDF une bonne fois pour toute.
Pour cela, vous allez devoir libérer 6 zones, toutes bien évidemment différentes, et accessibles une par une. Comme dans tout GTA, vous aurez des missions principales (pour une durée de vie d'environ 10 heures) et des missions secondaires (une centaine pour plus de 20 heures d'extra). Si les premières se limitent à de l'élimination, de la couverture, de l'assaut et assassinat de dirigeant, les autres apportent un peu de variété avec la récupération de minéraux (matière qui vous permettra d'acheter des upgrades de votre armement), la récupération de données, des escales chronométrées et surtout de la démolition.

Ce critère était déjà présent dans le premier volet, ou il était possible de détruite quasiment tout. Il en va de même ici, surtout pour les bâtiments. L'EDF dispose de certaines constructions repérables sur votre radar, que vous aurez à éradiquer de la surface. A vous donc les joies de la massue (la seule arme permanente), des mines de proximité, des grenades glue à déclenchement manuel, ou encore du lance roquette, qui dispose dans sa version ultime d'un lock et d'un salve de 3 coups.

Chaque destruction de bâtiment, de propagande, fera diminuer le pourcentage d'occupation de l'ennemi sur le sol, avec pour résultat le fait de vous accorder pour de munitions dans les caisses de réapprovisionnement, et la populace qui vous rejoindra pour lutter à vos côté et vous donner un sérieux coup de pouce. Un gros avantage à ne pas négliger pour sortir victorieux sur tous les fronts.
Ces missions secondaires seront aussi l'occasion de vous confronter à un classement, votre réussite en un certain temps vous décernant la récompense "PRO". Un sorte de petit extra pour ceux qui aiment battre des records ou la compétition.

D'un point de vue technique, "RFG" se défend bien, chaque décor à son identité, du rouge compulsif à la contrée digne d'un Far Ouest, en passant par les quartiers chics où les gens parlent français (joué en VO pure).
Cela impactera sur la population, sur les véhicules, mais aussi sur les constructions. Une façon judicieuse pour casser la monotonie après de longues heures à errer dans un décor.

Dense, varié, et changeant des GTA like qui se situent dans un contexte urbain contemporain, "RFG" est un bon divertissement, qui propose en plus sur PC du contenu additionnel gratuit, "Demons of the Badlands" : 5 missions principales et 11 secondaires, un nouvel héros, de nouvelles armes et véhicules. On en a pour son argent.

Les seuls reproches viendraient en fait de l'incrustation de "Game For Windows Live", pénible, et de certains ralentissement lors de destructions massives, qui engendrent en plus une confusion totale dans l'action. Hormis cela, ce troisième volet a su relancer la franchise, et sa certaine liberté d'action, couplée au fait qu'on puisse détruire bon nombre de choses à l'écran, en font un bon blockbuster.

15/20












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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.