DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Synopsis : En 2018, après l'apocalypse qui a vu s'affronter les hommes et les robots, John Connor est devenu le chef de la résistance humaine contre Skynet et son armée de Terminators. Sa vision du monde est pourtant remise en cause par l'apparition de Marcus Wright, un inconnu qui se souvient seulement de s'être trouvé dans le quartier des condamnés à mort. Connor doit découvrir si Marcus a été envoyé du futur ou s'il est un rescapé du passé. Alors que Skynet prépare l'assaut final, Connor et Marcus s'engagent dans une odyssée qui va les mener au coeur même des opérations de Skynet. Ils y perceront le terrible secret qui se cache derrière l'annihilation programmée de l'humanité tout entière...()

Avis : Constat mitigé : ok McG n'a pas descendu en flèche la saga comme Mostow l'avait fait avec un troisième volet de mauvaise augure, certes on aborde une nouvelle vision de l'univers (ce que certains voulaient voir : l'après jugement dernier), mais tout n'est pas reluisant. Premier point : le film a été amputé dans sa version cinéma de 30 minutes de pellicule, ce qui fait que le film adopte un rythme frénétique, au cours duquel on ne s'ennuie pas, mais hélas survole un peu l'ensemble. On ne comptera plus le nombre de références dans le film qui prouvent que McG a su resté fidèle au matériau de base, mais on se demande parfois si elles ne sont pas là pour faire joli. Du coup, on perd un peu en intensité. Ceux qu s'attendent à un vrai film de guerre entre Humanité et machines seront un peu déçu : pas d'empoignades sur un champ de bataille comme on pouvait le voir dès le premier épisode, pas d'armée de T-800 qui avancent en écrasant des crânes humains, etc...
Ce qui aurait pu donner un "Seigneur des anneaux futuriste" se la joue beaucoup plus intimiste, et joue beaucoup sur son casting, avec deux monstres à l'écran qui se donnent la réplique. D'un côté, Christian Bale, impeccable, mais qui se fait finalement bouffé par l'interprétation de Sam Worthington, excellent dans son rôle de Marcus Wright, homme qui découvre comme nous ce futur apocalyptique. Une mention pour Anton Yelchin, incarnant le jeune Kyle Reese, dont le jeu rappelle furieusement celui de Michael Biehn.
Les effets spéciaux sont bien évidemment de la partie, et nous en mettent plein les mirettes (notamment lors d'une petite surprise finale). On sent là encore la maîtrise, mais de nouveau l'excès en marge de la retenue (bon nombre de nouveaux Terminator).
"Terminator Renaissance" reste un bon blockbuster, et un convenable "Terminator". On retrouve enfin cet aspect sombre qui faisait honneur au premier film, avec ce premier degré qui sera graduellement écarté dans ses suites. Ce nouveau volet renvoyant à une nouvelle trilogie, on suppose que certains défauts seront corrigés dans les volets 5 et 6, et que d'ici là, on aura pu voir la vraie version du film, non amputée de ses fameuses 30 minutes, lors de sa sortie en DVD.
14/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.

[Morcar]

Synopsis : En 2018, le jugement dernier a eut lieu depuis plusieurs années déjà, et les Hommes livrent une guerre sans merci contre les machines. Parmi les rebelles, John Connor est considéré par certains comme un élu qui mènera les Hommes à la victoire. L'arrivée d'un certain Marcus Wright va jouer un rôle important dans cette guerre.

Avis : Je m'attendais à pire.
"Terminator Renaissance" est un film pop-corn qui se laisse voir si on fait l'impasse sur les nombreuses incohérences du scénario. Un scénario pas vraiment surprenant, utilisant des ingrédients désormais classiques dans le cinéma hollywoodien, mais qu'on suit gentiment.
La réalisation de McG est honorable, mettant en scène un monde post-apocalyptique très classique, assez loin malgré tout de ce qu'on pouvait voir au début du premier Terminator. Alors qu'aujourd'hui la mode est à la réalisation "épileptique", McG ne donne pas la nausée au spectateur, ce qui mérite d'être souligné. Les références aux précédents films sont nombreuses, de la station essence de la fin du premier film jusqu'au désormais célèbre "Je reviendrai" qu'on attendant dans chaque film à présent.
Côté casting, Christian Bale a désormais déjà prouvé qu'il pouvait porter sur les épaules de grosses productions, et le prouve encore ici. Il interprète ici un John Conor bien loin de celui des deuxième et troisième volet, durci par le temps. Face à lui, Sam Worthington interprète ce nouveau personnage bien pensé. Et malgré son visage de gros dur, il arrive à transmettre de nombreux sentiments à l'écran. Mention spéciale à Anton Yelchin qui joue Kyle Reese, sacrément bien choisi en tout cas physiquement, car très ressemblant à Michael Biehn du premier film, et même à Nick Stahl du 3è. Remplaçant Claire Danes, Bryce Dallas Howard reprend le rôle de Kate Conor, un rôle très anecdotique ici, dont le ventre rond laisse deviner quelle idée les scénaristes ont pour la suite.
Reste Arnold Schwarzeneger qui réapparaît, reproduit en image de synthèse, sous les traits du T-800. Des images de synthèse très moche, mais heureusement il se fait vite abîmer la tronche pour ne laisser apparaître que sa tête de robot.

Note : 15/20
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