DarkWolf Lair

[DarkWolf]

A force de renommer les jeux, on finit par ne plus savoir lequel est la suite. "East Front", aka "UberSoldier", était un FPS sympathique à sa sortie, qui a eu le privilège d'une suite. Pour des raisons qu'on ignore, le titre s'est vu renommé en "Crimes of War", alors qu'il reprend directement à la fin de l'intrigue du premier. Un peu déroutant donc pour ceux ou celles qui n'auraient pas joué au premier volet, et qui ne comprendraient donc pas toutes les finesses du scénario (sic), ou des liens entre les protagonistes. Fort heureusement, les écrans de chargement entre chaque niveau proposent un petit condensé de l'histoire pas négligeable. Pour résumer le premier UberSoldier, un incarne un officier nazi réincarné par des scientifiques du III Reich, qui fini aux mains des résistants, et va donc se rebeller contre ses créateurs...

Si vous vous attendez à un titre réaliste comme le propose la jaquette, c'est fichu d'avance. Comme son prédécesseur, "Crimes of War" se penche sur le fantastique lié aux expériences nazi. Vous en avez fait les frais (ou plutôt votre avatar) dans le premier épisode, et rebelote ici : vous possédez des pouvoirs spéciaux qui vous permettent de vous protéger via un bouclier virtuel. Cet aspect est ici renforcé, suite oblige.

Si le jeu ne varie pas par rapport à son prédécesseur, il apporte quelques améliorations, notamment d'un point de vue graphique, une durée de vie rallongée, et des ajouts au gameplay pour varier les plaisirs ; vous pourrez comme avant aligner trois headshots d'affilée, ce qui vous permettra de rentrer en mode "sniper", qui est vulgairement du bullet time, comme dans "F.E.A.R." ou "Max Payne". Autre innovation, le mode Bezerker, déclenché après trois victimes à l'arme blanche.
Ces deux modes vous rendent invincible un court laps de temps, et vous permettent même de récupérer de la vie. Autre apport, ils vous confèrent de l'expérience, que vous pourrez attribuer en fin de niveau dans vos capacités à augmenter (vie, énergie, précision, etc...).
Autrefois bonus, ces compétences sont à prioriser, le titre étant toujours d'une difficulté assez élevée, avec une IA qui se défend pas trop mal.

Venons en au critiques : contrairement à "East Front", les niveaux semblent moins inspirés, même si on voit du pays (Afrique, Tibet, à l'arrière d'un véhicule, dans un train). Le level design est assez pauvre, avec un trop faible liberté de mouvement : on passe de couloirs en couloirs, sans véritable espace ouvert conséquent, et il faut parfois faire de nombreux aller-retour pour boucler un niveau. Les musiques sont issues du premier, et ont le don d'être répétitives. Votre personnage est très lent, mais c'est le gameplay qui veut cela (barre d'endurance). Voilà grosso modo les gros points sombres qui entachent le jeu.

Mais l'ensemble reste jouable, et possède un indéniable cachet, desservi par des cinématiques style "Comics" du plus bel effet.

Un bon défouloir pour les week-ends pluvieux.
13.5/20












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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.