DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Avec la série BattleStrike, l'éditeur "City Interactive" essaye de marcher sur les plate-bandes de la saga "Call of Duty", à savoir un FPS axé seconde guerre mondiale. Bien évidemment, le succès n'a jamais été fulgurant, la faute à des jeux bien en deçà du modèle initial.

Alors avec ce dernier volet (qui n'en doutons pas ne sera pas le dernier), qu'en est-il? Il faut tout d'abord savoir que l'autre nom de ce Battlestrike, c'est "Mortyr 3", qui pour certains rappellent de vieux souvenirs, celui d'un FPS uchronique très très mauvais. Ensuite, les "battleStrike" sont à la base des rails shooter sans trop d'intérêt. Heureusement, les développeurs nous livrent ici un jeu bien plus abouti, qui se base sur le moteur "Chrome Engine", mis au point par les polonais de chez Techland.

On se retrouve alors avec quelque chose de plus consistant que dans les précédents volets, même si c'est pas encore phénoménal, avec des textures assez simples. Le paranormal a été mis de côté, et on a affaire cette fois-ci avec des nazis tout le long des 8 missions qui composent le jeu. Si certaines sont assez longues, d'autres vous laissent sur votre faim. Il sera question de sabotage, d'évasion, braquage de banque, attaque d'un train et vous vous trouverez la majeure partie du temps dans des terrains ouverts.

Pourtant, la liberté d'action sera très réduite, avec linéarité et scripts à foison. Le must vient des flèches vertes qui vous indiqueront la route à emprunter, comme si c'était nécessaire. Il est vrai que le level design est parfois peu inspiré, collines, plaines, une maison vide, une base ennemie...

Vos adversaires ne respirent pas non plus l'intelligence : leur tête dépasse la majeure partie du temps des caisses qui composent le décor. Assez facile de faire un carton, surtout que les munitions ne manquent pas.

Si vous avez connu "Chrome", "Mortyr 3" est du même niveau : on avance dans des décors quelque peu sommaire (sauf qu'ici le FOV est peu étendu et on déplore un certain clipping), on shoote les ennemis qui viennent en vague sporadique, et rebelote. A petit prix, on peu s'éclater le temps d'un week-end ou deux, avant de se mettre à un jeu plus consistant. Après tout, le jeu n'est pas désagréable, pas trop moche, parfois fun. Seul gros bémol, l'absence d'option pour le volume sonore...Bon sang, on est en 2008!

12/20








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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.