DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Un titre dont on ne sait rien, c'est généralement pas bon signe. Pourtant, une jaquette qui aguiche l'oeil, un sujet sympa, une référence à "Operation Wolf" pouvait donner quelque chose de sympa....et bien non.

Nous sommes dans un monde bercé par l'uchronisme d'une seconde guerre mondiale gagnée par les nazis. Un sujet plus trop original, tant d'autres jeux l'ont exploité ("Turning Point", "IronStorm", etc...). Vous êtes bien évidemment le héros aux dents blanches qui va latter les gonades aux méchants.

Quand on lance le jeu, on croit tout d'abord à une supercherie : vous avez dix niveaux, chronométrés pour environ 1 à 2 minutes. Si vous survivez à ce temps, vous passez au niveau suivant. 10 fois 2 minutes, cela donne une durée de vie de 20 minutes, soit le jeu le plus cher à la minute de tous les temps.

Bien évidemment, le challenge sera de taille pour faire en sorte que vous ne passiez pas le premier niveau du premier coup (ca serait trop facile!!). On corse donc la difficulté, de façon à la rendre inhumaine : comprennez par là que vous devrez faire un sans-faute, connaître le niveau par coeur, car votre vie ne résistera pas à trois tirs ennemis. Et ces tirs sont légions dans le jeu. Alors si on était dans un FPS, on pourrait vite se planquer derrière un élément du décor.

Le hic, c'est qu'on est en face d'un rail shooter, style "House of the dead". Les seuls niveaux qui vous donnent une liberté digne d'un FPS sont au nombre de 2 voire 3, et dans un champ limité (les fameuses barrières invisibles qui vous empêchent d'aller plus loin).

Histoire d'enfoncer le clou dans la médiocrité, sur les dix niveaux, beaucoup de cartes sont reprises au fur et à mesure (on appelle ça du recyclage). On finit par se demander si on a passé le niveau suivant, où si on a perdu et on refait l'actuel.

Pas la peine de verser plus d'encre, "Power of Destruction" n'est pas étranger à son anonymat médiatique. Même les "Terrorist Takedown" semblent meilleurs comparés à ce titre, c'est dire!!!

01/20










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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.