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DarkWolf
Site Admin


Joined: 20 Mar 2005
Posts: 4043
Location: Geekland

PostPosted: Mon Mar 17, 2008 9:38 am    Post subject: THE MIST Reply with quote





Synopsis : Une petite bourgade américaine se fait envahir par une brume des plus meurtrières. Les survivants trouvent refuge dans un centre commercial, sans savoir quelle est la réelle menace à l'extérieur...

Avis : Adapter Stephen King sur grand écran est un périlleux exercice de style, auquel Franck Darabont semble désormais rodé. C'est lui en effet qui a signé les meilleures versions cinématographiques des ouvrages du maître de l'horreur, à savoir "Les évadés" et "La ligne verte".
Alors, quand on le sait derrière une nouvelle qui fait la part belle au fantastique et à l'horreur, on a de quoi être rassuré.

Et nos premières impressions sont légitimes. Darabont plonge donc une petite ville américaine dans la paranoïa la plus totale quand une brume inconnue envahit les rues, renfermant dans son épais voilage des créatures inhumaines. Thomas Jane (le Punisher du film éponyme au format Bisounours) y incarne un père de famille, coincé avec d'autres personnes dans un supermarché. Toute tentative de sortie se soldera par une mort des plus atroces. Mais ils ne sont pas pour autant en sécurité à l'intérieur, car une fanatique chrétienne des plus irascibles (formidable Marcia Gay Harden) prêche le sacrifice pour calmer les démons. Bientôt deux clans vont devoir cohabiter dans l'espace réduit. Un leitmotiv habituel chez King de marier horreur et religion, parfois pour le pire (cf le Fléau), ou pour le meilleur, comme c'est le cas ici; car cet aspect est indéniablement l'autre forme de l'horreur, insidieuse, vile, cachée en chacun de nous, et qui fait de nous les vrais monstres de l'histoire quand nos peurs nous contrôlent, ou que nous obéissons aveuglement au premier venu qui nous abreuve de propos mystifiants.

Un double visage à l'horreur, tout aussi réussi que les créatures issues tout droit de l'univers de Lovecraft, et brillamment mises en vie par les compères de KNB (sans Robert Kurtzman). Lovecraft n'est d'ailleurs pas la seule référence : on pense notamment à "The Fog" de Carpenter, mais aussi et surtout à "Silent Hill", les jeux (le film est hors compét'). On retrouve quasiment le même bestiaire, la brume, la sirène qui ne présage rien de bon... Reste juste la terreur psychologique, et le sentiment de solitude, absents (du moins au début), pour faire de "The Mist" l'un des meilleurs prétendants au film se rapprochant de l'esprit de l'univers "Silent Hill".

La fin, véritable casse-tête pour de nombreux films du genre (car il faut bien clore le spectacle avec une certaine cohérence) est ici phénoménale, dans tous les sens du terme. Attendez vous à vous prendre une sacrée claque, visuelle et émotive (et magnifiée par la musique envoûtante de "Dead Can Dance").

"The Mist" confirme l'équation King + Daranbont = succès. Si vous avez apprécié "CloverField" et les références sus-citées, "The Mist" devrait être pour vous un grand moment de cinéma.
17.5/20











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Fred_OSLB
Instructeur


Joined: 08 Sep 2005
Posts: 74

PostPosted: Wed Mar 26, 2008 7:38 am    Post subject: Reply with quote

Synopsis :
Tandis qu'une brume étrange semble envelopper une petite ville du Maine, David Drayton et son jeune fils Billy se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d'autres habitants terrorisés. David ne tarde pas à s'apercevoir que le brouillard est peuplé d'inquiétantes créatures...
Leur seule chance à tous de s'en sortir consiste à s'unir. Mais est-ce possible quand on connaît la nature humaine ? Alors que certains cèdent à la panique, David se demande ce qui est le plus effrayant : les monstres qui rôdent dans la brume ou ses semblables réfugiés dans le supermarché ?
(Source : )


D'emblée, The Mist affiche son gout pour les références dès sa scène d'introduction. Tout d'abord, le Pistolero, le héros de la tour sombre de Stephen King, auteur de Brume, recueil de nouvelles dont est tiré le film. On y reconnait également l'affiche de The Thing de John Carpenter, dont l'atmosphère claustrophobique, les tensions humaines liées à cette atmosphère et l'insistance lourde sur les effets et détails sonores sont très largement reprises ici (plutôt avec réussite).
Surfant allégrement sur une tonne de références, on pouvait craindre la molesse inhérente de The Fog (encore de J.Carpenter), lorsque la brume commence à apparaitre à l'écran, mystérieuse et menacante, mais au contraire, l'entrée en action est rapide et brutale, filmée en caméra épaule spasmophile, voire désorientée (ici, on lorgne clairement du côté de films de Zombie à la Romero) pour y gagner en réalisme.

Une tonne de références donc, pour un dénominateur commun : La peur de l'inconnu. L'inconnu issu de la brume biensur, grâce à des effets spéciaux dantesques ayant créé un bestiaire fameux et féroce. Mais aussi l'inconnu issu de l'autre, que la tension du huis clos renforce, libérant les démons de l'âme humaine et donnant libre cours à tous les extrêmismes (dont le mysticisme en particulier).

Le casting, sans être exceptionnel, joue la partition correctement (quoique parfois too much) au service de l'atmosphère.

Enfin, dernière réussite, et pas des moindres car en guise de conclusion du film, le réalisateur ne cède pas à la facilité de la grosse ficelle dans un final qui prend aux tripes et apocalyptique à souhait (Là ou Stephen King laissait son lecteur imaginer le dénouement sans ne fermer aucune porte).

Sans être original, Frank Darabont confirme qu'il sait choisir et mettre en images les oeuvres de Stephen King, après les très réussis Les évadés et La ligne verte. Un très bon film de monstres !

15/20
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Babebi_OSLB
Trouffion


Joined: 08 Sep 2005
Posts: 26

PostPosted: Wed Mar 26, 2008 7:40 am    Post subject: Reply with quote

Le film commence dans un Univers tres Spielbergien autour de la famille (sous doute une deformation suite a son travail jeté a la poubelle sur Indy4), The mist s'installe malgré tout immediatement, au bout de 10 minutes vous etes deja plongé dans ce film d'horreur, oui l'horreur morale au moins si ce n'est visuelle, mais ca serait du spoiler.
et a partir de la, on se rend compte que Darabont connait bien ses classiques entre Romero (Zombies) et le maitre (les oiseaux).
entre interrogation sur la foi et la facon de la pratiquer, Darabont n'oublie pas non plus l'Irak (Brouillard, inconnu, sous estimé etc...) et arrive a nous faire flipper bien comme il faut!!

coté Interpretation, aucune star, et finalement c pas plus mal pour le coté authentique.

Darabont ne decoit finalement jamais.
15/20
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Morcar
Demi-Dieu


Joined: 29 Mar 2005
Posts: 438
Location: Morcar à Vannes

PostPosted: Wed Jul 08, 2009 5:47 am    Post subject: Reply with quote



Synopsis : Alors d'une brume étrange a envahit leur village, nu groupe de villageois reste enfermé dans un supermarché, n'osant pas sortir dans ce brouillard assassin.

Avis : Commençons par le scénario. Voilà du Stephen King comme je n'aime pas, avec des gros monstres et des grosses ficelles faciles. Stephen King, c'est bien quand c'est mystérieux et sang gros monstre, comme dans "Shinning", "Les évadés", "La ligne verte" ou même la première partie de "Il est revenu" (adaptation de "Ca"). Mais là... Le pire reste cette fin à la fois originale mais trop facile.
Je retiendrai l'intérêt de tout ce qui tourne autour de la fanatique religieuse qui parvient petit à petit à convaincre certains à la suivre, mais sinon, je trouve que ça ne vaut pas plus que tous les téléfilms foireux qui passent sur M6 comme "L'attaque des abeilles tueuses".
Heureusement quand même, il faut l'avouer, la réalisation est bonne. Frank Darabont arrive à installer une ambiance sympatique et le jeu des acteurs est plutôt bon.
Ca empêche le film de devenir un nanard.

Note : 11/20
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