DarkWolf Site Admin
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Posté le: Lun Oct 08, 2007 12:06 pm Sujet du message: DETOUR MORTEL 2 |
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Synopsis: Un jeu de télé-réalité propose à 6 candidats de survivre dans la forêt...Mais quand le jeu devient réel, nos candidats deviennent le met favori de rednecks déformés contraints à se repaître de chair humaine...
Avis: "Détour mortel": une très bonne surprise produite par Stan Winston, une sorte de version trash de Deliverance, qui misait tout sur du craspec à 200%, et l'absence de second degré..."Détour Mortel 2" lui, commence très mal: une scène d'introduction avec une blonde siliconée et son massacre qui va tourner au grand guignol. On atterrit ensuite sur le plateau de tournage en plein air, avec les poussifs du genre: des jeunes décérébrés avec la lesbienne de service, l'obsédé sexuel et ses blagues graveleuses, le black ancien sportif professionnel, la vicieuse prête à tout,etc..
MAIS!!! (ah ah, suspens!) le film se rattrape, via la présence d'Henry Rollins, qui aime côtoyer le cinéma depuis un certain temps, notamment celui de genre, après avoir signé de très bons albums (Rollins band). On oublie pas ses prestations dans "Johnny Mnemonic", "Lost Highway", 'Bad boys 2", ou le très récent "Feast". Son rôle (celui d'un ancien colonel qui supervise le jeu) aurait pu être anecdotique, mais le réalisateur a eu l'intelligence d'utiliser la carrure du gaillard (il fait une centaine de pompes avant ses concerts) pour l'intérêt du film. Ainsi, grâce à une seconde partie jouissive, on se retrouve dans une sorte de "Predator"/"Commando", avec cet ancien marine qui va dézinguer du redneck avec des armes de fortune. Autre bon point du film: ses effets spéciaux! Attention, on tombe dans l'ultra-malsain, proche de "la colline a des yeux 2006", et son cortège de boucherie: tripes à l'air, corps explosés, mutilations, démembrements, cannibalisme, sans oublier le physique des autochtones, tous aussi moches les uns que les autres...du lourd de chez lourd. Alors ne vous fiez pas à la première partie purement anecdotique pour vous prendre une bonne baffe en seconde partie, sorte de catharsis viagraesque qu'on attendait de pied ferme.
16/20
_________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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